28 Décembre 2014 -

Tic Tac Tic Tac Tic Tac ....

Tic Tac Tic Tac... J-3 et on est reparti !

Je n'ai pas écrit sur mon blog depuis un petit moment, mais je vous avouerais que je n'avais rien à dire.  Nous dirons simplement que j'ai passé une mauvaise période et que je n'avais pas l'envie d'en parler. Je sais bien qu'à la base c'est le principe de ce blog, de parler quand ça ne va pas, mais il y avait tellement de gens qui se plaignaient partout sur les réseaux sociaux que je n'avais pas envie de faire pareil ! 
Bon OK d'accord, j'aurai beau vous sortir dix mille excuses, aucune n'est vraiment valable en fait.

Comment vous résumer ces dernières semaines : fatiguante, éprouvante.
Il y a eu la fin du boulot, avec la fête de noel et le spectacle qui va avec. Mais également ma collègue enceinte de jumeaux.

D'ailleurs parlons d'elle sur quelques lignes. Elle fait partie des femmes chanceuses mais qui ne s'en rende malheureusement (pour nous) pas compte. Je l'adore, c'est vraiment une personne adorable ça ça ne change en rien !
Quand je dis femme chanceuse c'est parce qu'elle enchaine les chances en lien avec une grossesse : elle tombe enceinte naturellement après 3 mois d'arrêt de pilule, ce sont des jumeaux (faux jumeaux donc côté fertilité elle est au top), après une première frayeur lors de la première écho (une seule poche avec un coeur qui bat) les deux vont très bien, elle peut faire 6H de voiture, de marche ou tout ce que vous voulez elle n'aura jamais un seul problème (oui il y a des femmes comme ça !), pareil pour le boulot a porter les enfants, les meubles, elle peut également être malade, avoir de la fièvre, faire une couleur chez le coiffeur, sans que cela ai la moindre inscidence sur sa grossesse, et enfin elles est immunisée contre la toxo. Est ce que là, vous réalisez la chance q'elle a..?
Pour des femmes dans mon cas, la moindre de ces choses pourrait mettre fin à la grossesse. On ne prendrait pas le risque de manger ne serais ce qu'une miette de foie gras. Je ne prendrai plus le risque de continuer mon boulot comme avant : porter des enfants, porter des meubles. Ca faut pas rêver, je ne recommencerai pas !
Et l'autre jour, elle me sort gentillement "j'ai appelé l'HFME ils ont plus de place." moi, étonnée, je me dit qu'elle ne parle peut être pas de son accouchement, donc je lui demande de quoi elle pare, "de mon truc là". Ah oui d'accord, c'est bien de son accouchement. Je comprends qu'on a du mal a se projeter dans une grossesse, encore plus de jumeaux (même si ce n'est pas sa première) mais de là a me parler de son "truc" à moi dont elle connait l'histoire, c'est un peu compliqué quand même.. Essayez au moins d'appeler un chat un chat, et de me parler directement avec le mot accouchement.

En parlant de rdv, j'enchaine sur un tout autre sujet, mon mari doit faire un spermogramme pour notre FIV, la gynéco nous avait dit d'attendre mi/fin décembre avant de la faire. Lorsque mon mari a appelé le 22 décembre (avec un délai d'attente d'une semaine on était bon) la secrétaire lui dit qu'il n'y a pas de place avant un mois (dans le laboratoire de la pma quand même faut le faire), elle a prit ses coordonnées et devait le tenir au courant.. Autant vous dire de suite que je la rappelle demain et que je ne la lacherai pas avant d'avoir le rdv pour début janvier maximum ! C'est quand même dingue qu'il y ai autant d'attente en interne, avec une FIV on devrait être prioritaires non ?

Ah, et il y a aussi, cette fameuse date que je redoutais tant.. Le 26 Décembre 2014, date d'accouchement prévue. La date butoire où nous aurions dû être trois. La fin de cette aventure qu'est la grossesse. La fin de ces 9 mois passés ensemble..
J'ai eu droit à des coeurs par dizaine (merci ), mais aussi à quelques messages, à des mots gentils, mais aussi a des "bah y a quoi le 26 ? - ma DPA -ta quoi ? -ma date prevue d'accouchement -ah ok, bientot tu verras". De la part d'une "amie" qui connait mon parcours, qui a connu ma fausse couche.. c'etait comment dire.. limite ? Elle elle ne comprends pas, elle a deux beaux enfants, qu'elle a eu sans difficultés, elle a vécu un accouchement très difficile, mais elle ne comprends pas comment on peut s'attacher a une grossesse qui n'a pas durée, qui n'a pas aboutit. ça me rappelle quelqu'un.
De mon côté j'ai beaucoup pleurer tout le long des fêtes de Noël, mais le jour même ça a été, je n'ai pas fait de folies, je n'ai respiré comme d'habitude mais ça a été. Je voulais être forte, j'ai craqué a un moment, mais Pauline a trouvé les mots qu'il fallait... <3
Je n'oublies pas Hélène qui a été beaucoup présente, Fatim et Noémie pour leurs petits messages touchant, et ma meilleure amie avec qui j'ai passé une partie de l'après midi <3
Comme je l'avais dit sur instagram les dates étaient peut être une coïncidence, mais elle allaient bien ensemble : j'ai arrêté ma pilule le 27 Décembre 2012, commencé mon tout premier cycle de PMA le 25 Décembre 2013, et j'aurai du accoucher le 26 décembre 2014. 25/26/27 Décembre.. Drôle de coïncidence quand même. Il ne me reste plus qu'a espérer que nous serons 3 le 24 Décembre 2015 et je l'espère même bien avant..!
Les fêtes de Noël ont été d'autant plus difficile que je vois mes grands parents de plus en plus fatigués, j'espère de tout coeur qu'ils seront tous les 4 là l'an prochain mais rien n'est sûr.. comme le reste. Alors j'avais juste envie de hurler l'injustice puis qu'ils auraient dû tous connaitre notre petit ange et que ce ne sera peut être pas le cas. Notre petit ANge aurait dû fêter Noël avec tous ces grands parents et arrières grand parents... Nous verrons l'année prochaine, mais quand tout baigne dans l'incertitude on a juste cette envie crier et de pleurer.

Que vous dire d'autre ? J'ai pris la décision de créer une seconde chaine YouTube qui devrait avoir le même nom que mon blog, pour vous parlez de mon parcours car je n'y arrive pas par écrit.
Ah oui, vous ne le savez peut être pas, mais j'ai créer une chaine YouTube du nom de ANNEM92 pour parler de mes passions, en commençant par le makeup :)

Et enfin pour terminer cet article, nous sommes donc à J-3 du début du cycle FIV N*1. Finalement ces deux derniers mois sont passés relativement vite en fait. Ils n'ont pas été facile, mais on arrive au bout. Mon corps a fait n'importe quoi pendant ces deux mois et je pense qu'il en est content ! Quand à moi j'espère pouvoir "respirer" à nouveau sous peu.
Je n'ai toujours pas mes traitements, je crois que je ne voulais pas aller à la pharmacie trop tôt... Mais demain c'est bon, j'y vais ! Il ne me restera plus qu'un jour a patienter puis que je commence le traitement le 31 Décembre au soir. J'ose me dire que c'est pour bien finir l'année et bien commencer la nouvelle. C'est une date qu'on retient comme le 25 décembre.
Ca veut aussi dire que c'est bientôt la fin de 2014, depuis Mai je n'attends que ça. On y arrive enfin. J'aurai detesté cette année, sauf ces deux merveilleux mois FIN MARS - MI MAI où j'etais sur un nuage, où je puais le bonheur aux 100 kilomètres. Alors vite, finissons en..!
2014 aura été à a fois la plus merveilleuse et la pire année de ma vie..!

Je ne vous ecrirais peut être pas un nouvel artcile d'ici là, alors je vous fais d'énormes bisous, et je vous souhaite un très bon réveillon en compagnie de gens que vous aimez.

A très bientôt,

ANNE

18 Décembre 2014~

Lecture et réflexion..

Lors de notre rendez vous avec le biologiste la semaine dernière, il nous a donné deux petits bouquins en lien avec la pma. Tout deux sont bien expliqués et décrivent dans les grandes lignes les différents traitements et leurs phases. 

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, lorsqu'il nous les a donné je me suis juste dit que ça finirai au fond d'un tiroir sans jamais avoir été lu. Et finalement ils m'ont intrigués ces petits livres là.. Et je les aient lu, sans regrets. 

Ils sont expliqués dans les grandes lignes mais quand on ne sait pas à quoi ressemble un parcours de pma, à quoi il faut s'attendre ca peut nous éclairer. Ca peut également faire comprendre aux gens ce qu'il nous arrive, ce qu'il se passe dans notre corps, mais surtout ce par quoi nous passons. 

D'ailleurs j'envisage sérieusement de prêter ce livre à mes parents, mais aussi à ma meilleure amie (qui sera la marraine de notre bébé). 

C'est vrai que pour nous, qui sommes en plein dans ce parcours, les mots, les termes, les examens et le cheminement sont des choses qui nous paraissent évidente à la longue. On a juste tendance à oublier que lorsqu'on est pas dedans on ne retiens pas tout et tout n'est pas aussi logique. 

Mais si je vous en parle aujourd'hui c'est plus pour vous demandez votre avis. Il y avait toute une page dédiée aux dons : dons d'ovocytes, dons de sperme, mais aussi dons d'embryons. 

J'ai beugué sur le dernier. 

Autant j'avais déjà envisagé plus que serieusement d'un jour donner mes ovocytes. Tout simplement parce que je galere a avoir un enfant, et parce que je connais une personne sur liste d'attente. Bien sur je ferais ca le jour où j'aurai au moins deux enfants en bonne santé. Pour moi c'est quelque chose de normal et naturel d'aider en donnant ce dont je n'aurais plus besoin. 

Séparemment ca ne me dérangerait pas non plus que mon mari donne son sperme pour des couples en difficultés. C'est quelque chose qui me paraît un peu moins naturel surement parce qu'il ne s'agit pas de mon propre corps, mais c'est quelque chose que j'accepterai une fois de plus de pour aider des couples dans des galères bien similaire aux nôtres.

Par contre, à l'opposé, je ne me verrais pas faire dons des embryons congelés.. Je ne pense pas non plus pouvoir dire "jetez les". Je n'avais d'ailleurs pas pensé à cette éventualité avant d'écrire cet article. 

Pour moi un embryon c'est la fusion de "nous", c'est un bébé. Le debut d'un bébé mais notre bébé. Je pense que les échecs de fiv seront difficiles à accepter bien plus que les autres échecs connus jusqu'à présent. Je ne me verrais pas donner un embryon a un couple, ce serait comme abandonner mon enfant quelque part. Tous les jours me dire que peut être notre enfant vit quelque part ailleurs... C'est juste inimaginable pour moi. Bien que je souhaite a chaque couple d'un jour connaitre le bonheur d'être parents. 

En même temps je ne m'imagine pas un jour appeler la pma pour leur dire "c'est bon vous pouvez jeter les embryons restant". Ce serait comme décider de la mort de mes enfants. 

Pour certaines qui liront cet article, mes idées paraîtront completement folles, et trop investit pour ce qui représentera pour d'autres quelque chose d'inutile et non parlant, quelque chose de completement anodin. 

Et vous ? Quel est votre ressenti , avez vous déjà pensé à tout ca ? Que feriez vous ? 

A bientot, Anne

12 Décembre 2014 ~ (CR rdv Biologiste)

Voilà cet article tant attendu par certaines ! Désolé du retard, comme je vous l'ai dit je me suis endormie a 21H hier soir, je n'ai rien eu le temps de faire, y compris de manger ! 

 Le Jeudi 11 Décembre à 15H30. Nous avions donc rendez vous avec le biologiste qui fait partie de la PMA.

J'ai fini ma journée de boulot à 15H completement lessivée rien qu'à voir ma tête on pouvait prendre peur ! 

Je sors en mode "poussez vous de devant je suis pressée !!". 15H02 me voilà donc dehors et là *et meeeeeerde* monsieur n'est pas là, *mais qu'est ce qu'il fou, il bossait pas, il peut pas être à l'heure ?!*. J'attends envois peut être 10 textos en 20 secondes et attends encore. Le temps d'attente me paraît interminable alors qu'en réalité 1min30 s'est peut être écoulée. * Mais où qu'il est ?!* AH le voilà au loin qui marche d'un pas tranquille.. Et moi qui me stresse. 

Je le presse un peu, monsieur n'apprécie pas *oups*.

Nous partons donc, le trajet dure en moyenne 15 minutes, juste assez pour se prendre un peu la tete, bien comme il faut avant un rdv important sinon c'est pas drôle. 

On arrive donc à 15h28 chacun tirant une tete de six pieds de long et sans se parler. Ça PROMETS. 

On arrive apres avoir parcouru tout l'hôpital (le biologiste et le labo de notre centre sont dans l'hôpital juste à côté), la bonne humeur revient ou presque. On est accueilli par le biologiste qui etait dans la bureau de la secrétaire (mais sans la secrétaire ! Désolé j'étais obligée :D). Il nous demande ce qu'on veut et on lui répond (enfin je) "on a rdv avec vous ^^" il rigole et nous fait patienter. 

Ce biologiste je l'avais déjà vu, c'est lui qui m'avait fait le prélèvement pour le test post coital (= apres rapport). Mais bon lui ne m'a reconnu, et heureusement ce serait plus que gênant ! :'D

Nous patientions quelque minutes (qui m'ont à nouveau paru une éternité), Yoann ne me parle toujours pas.. 

Et  il nous reçoit. 

Allez on passe à partie sérieuse maintenant que je vous ai résumé l'inutile ;-) 

Il commence par jeter un coup d'œil à notre dossier sur l'ordinateur, je vois sur son bureau notre dossier papier dont la feuille avec le compte rendu de leur reunion, en gros ecrit "FIV" et ça m'a fait plaisir ! Apres ce rapide coup d'œil il nous résume l'arrivée en fiv, et le pourquoi "vous aviez fait une fausse couche en mars.. - Non en Mai - Ah oui le 14 ! -..." *vas y que les larmes te montent aux yeux* 

Apres il nous explique les risques des fiv, les risques de fausse couche éventuelles, et à ma grande surprise chéri s'investit bien et il pose une plein de question. De là il nous dit sinon on est sûrs de la réussite uniquement lors de la premiere écho lorsque l'on voit une activité cardiaque, avec une esquisse de petits bras et de petites jambes. Là j'ai vraiment failli pleurer. Il nous explique qu'on est donc obligé d'attendre six semaines et que c'est tres long. Déjà je suis rassurée cette fois nous n'attendrons pas les 9 SA sans savoir ce qu'il se passe. 3 semaines ça change tout ! 

Il nous explique en détails le déroulement d'une FIV. C'est là qu'on comprend que tout est fait au jour le jour et que jusqu'au dernier moment rien n'est sur. 

C'est difficile de vous ecrire un article construit en fait, tout me vient vrac.. 

Je vais essayer de faire ça dans l'ordre. 

Ils veulent faire en sorte de stimuler chez moi plusieurs ovocytes, il m'a dit que 15 ovocytes dans mon cas ce serait deja tres bien et largement suffisant. 

Il m'a expliqué les deux types d'anesthésie, dans 99% des cas c'est une AG et 1% de locale, je lui ai dit que je preferai la locale parce que j'ai cette phobie de me faire endormi. Là il nous a expliqué que pour l'AG ce serait juste un produit injecté dans mon bras, pas d'incubation, pas de respirateur, ect.. je dors à peine 10 minutes et me revoilà avec très peu d'effets secondaires. Alors que pour la locale, il faut me glisser une aiguilles entre deux vertèbres un peu du même genre que pour la péridurale mais avec un truc en plus, il m'a dit que ça faisait bien plus mal.. Enfin rien qu'à l'idée de voir une aiguille planté entre deux vertèbres et dans la bassin j'ai directement changé d'avis !! Moi qui suis une flippe de l'anesthésie générale bah là je me dit que finalement c'est pas si mal !

Ils ponctionnent donc les 15 ovocytes, pendant que je fais un petit somme, ils en ont pour 10 minutes, 5 minutes par ovaires. La Gynéco fera passer une aiguille dans une encoche spéciale qui se relie aux ovaires.. Enfin bon là c'est peut être pas evident pour vous, nous on a vu le dessin ! 

De là ils sélectionneront les meilleurs ovocytes (apparement ma fausse couche serait en partie due à la mauvaise qualité de l'ovocyte fécondé), environ un tiers vont être perdus. -> Il en reste donc 10. 

Entre temps chéri sera aller donner son sperme qui sera également traité. 

Ensuite ils mettront un de mini nous ensemble dans chacune des (dix) petites boîtes. 

Là où je suis contente, c'est que, contrairement à ce que m'avait dit la Gynéco, les embryons seront transférés à J5 (et non pas J3 !). -> On passerait donc le stade de ma fausse couche directement en labo ! 

Un seul embryon sera transféré, les autres (s'ils y en) seront congelés. On parlera d'en mettre deux si vraiment ça ne prend pas apres plusieurs tentatives. 

Pour revenir à l'évolution des œufs, le biologiste nous a dit qu'ils seraient plus qu'exigeant, si les embryons ne sont pas parfaits ou presque il n'y aura pas de transfert. En moyenne il nous a dit qu'on perdait un embryon sur deux chaque jours donc si on part sur la base de 10 apres le premier tri, il devrait en rester 5. Donc on en transfère un et on en congele  quatre. --> c'est un exemple, c'est le meilleur des cas ça. 

S'ils transfèrent un embryon "parfait" c'est 45% de chance que ça marche, ce qui est plus important que ce que nous avit dit la Gynéco ! (Bien sur c'est calculé en fonction de mon cas). S'il est presque parfait, la probabilité serait de 34% environ. Pour lui il vaut mieux trois embryons à 34% qu'un seul à 45% ce qui est compréhensible ! En tout cas quand il nous a dit ca on a directement repris espoir et un énorme sourire s'est dessiné sur mon visage. 

On part donc sur une FIV dites classique, une boite un ovule un spzrmatozoide, et ils font leur petit boulot tout seul comme des grands. Cette idée me fait un peu peur mais bon j'espère qu'ils trouveront leurs chemins les zozos ! 

Je serais donc en arret pendant une semaine des le jour de la ponction, pas d'alitement strict mais il faudra que je reste 3/4h allongée le matin et 3/4h l'après midi. 

Le biologiste m'appellera tous les jours ou presque pour nous tenir au courant de l'évolution des embryons ect... Mais comme ils seront très exigeants rien n'est sur avant le jour meme. Il peut meme m'appeler a J5 pour dire que c'est mort.. 

C'est donc tres aleatoire et du sur mesure, aucune fiv ne se ressemblera. 

Que vous dire d'autre... 

Il m'a beaucoup fait rire en me disant de venir le voir à 30 ans Parce que je n'aurai plus aucun problème. Et là je lui ai répondu "nan mais à 30 ans j'espère bien avoir 4 enfants deja !" Haha 

Une FIV = stimulation + ponction + transfert. Il n'y en a que quatre qui sont prise en charge par la sécu. Du coup si lors du premier transfert ca ne fonctionne pas ils "épuiseront" d'abord les stocks de congelés avant de me stimuler à nouveau. 

Et si jamais ça marche du premier coup et qu'on a des embryons congelés nous choisiront quand les utilisés. Si six mois après la naissance de notre bébé on le souhaite on pourra retourner en pma et transféré un embryon. (Bon on compte pas en faire un deuxieme six mois après je vous rassure... Quoi que... Mdr) 

Chéri a un spermogramme a faire à nouveau car le taux entre les deux premiers a baissé du coup il se peut qu'on ai a revoir la technique de fiv, mais comme le reste c'est au feeling, il faut faire confiance aux biologistes !

Voilà je pense vous avoir tout dit, du moins j'espère ne rien avoir oublié ! 

Le feeling est très bien passé, il est toujours aussi gentil et respectueux. Et cheri s'est vraiment investit ! Il a posé plein de questions, a bien écouté et tout.. Enfin bref j'entais ravie ! On est ressorti gonflés à bloc et motivés ! Yoann m'a dit direct "c'est clair que ça va marcher !" :) 

Si vous avez des questions n'hésitez pas, en attendant je vous fais de très gros bisous et je vous dit à tres vite !!

Anne. 

04.12.2014

PMA, Couple et Combat ~ 

Oui la PMA c'est beau, c'est bien, c'est génial, c'est surtout un grand pas un avant. Mais pour le couple aussi. 

Un couple c'est quoi ? Deux personnes qui s'aiment. Et quand un couple décide d'avoir un enfant, c'est un couple qui s'aime plus que tout, qui n'a pas de limites, et qui est surtout pret a se tester au maximum. Mais quand un couple décide d'avoir un enfant mais en passant par la case pma c'est une autre histoire. Ce n'est plus ce "bébé de l'amour naturel", c'est un bébé de l'amour, un bébé miracle, fais par calculs et doses hormonales, et là c'est tout de suite beaucoup plus compliqué. Dites bonjour aux piqûres, aux calculs, mais surtout au revoir à votre intimité, à votre pudeur, et à vos calins à dates non définies. 

La pma c'est non seulement un combat de tous les jours pour avoir un enfant mais également un combat de tous les jours pour maintenir son couple à flots. Ca a pas l'air comme ça, mais en réalité c'est bien plus compliqué qu'il n'y paraît. Imaginée cinq secondes ce que vous ne pouvez pas avoir d'enfant naturellement, donc que vous ne pouvez pas offrir d'enfant à la personne que vous aimez. C'est un sentiment horrible n'est ce pas ? Et birn maintenant imaginez que vous devez vivre avec ce sentiment 24h/24 pour une durée indéterminée, pour moi ça fait deux ans que ça dure. 

Finalement toute notre vie de couple tourne autour de ca, des rdv pma, des echos pma, des inséminations par la pma, des échecs à la pma, on parle au moins une fois par jour de la pma. Sauf qu'au final on se monte chacun la tête dans un sens différents car nos attentes divergent au fur et à mesures. Et finalement si on n'en parle pas on ne se comprends plus. 

Par exemple, mon mari a l'impression que ma vie ne tourne plus qu'autour de ça, et que je ne serais pas heureuse tant que je ne serais pas maman. Alors que pour moi ce qui me rend malheureuse c'est de ne pas pouvoir faire de lui un père.. 

Tout notre couple tourne autour de malentendu dans ce style, et quand finalement ca sort on est malheureux. 

Alors forcement a un moment la question se pose, meme les questions se posent : jusqu'où tiendra t'on ? Jusqu'où ira t'on ? Mais surtout, est ce que ca en vaut vraiment la peine ? Le bébé ou mon couple ?  Comme ça ca parait evident, mais c'est bien plus compliqué. 

Alors à chaque fois on repousse nos limites, mais à chaque fois on est bien conscient que cette insémination, que cette fiv sera peut être la derniere, que ce cycle pourrait être le dernier mais qu'il pourrait également marquer la fin de notre couple. 

Je ne me vois pas vivre sans enfants, mais je ne veux pas détruire mon couple. Je ne veux pas non plus tout arretée maintenant Parce que je sais que ça va marcher et que je ne m'arrêterai pas sur un échec. Alors avoir la pression de se dire que c'est peut être le derniere chance ca fait mal. Et ça rajoute du stress, la première chose à laisser de côté quand on passe par là. 

Il est difficile de comprendre pour la personne non stérile le sentiment de celui qui l'est, ce sentiment d'impuissance face à ce que la nature a décidé pour nous. Mais il est également difficile à comprendre ce que la personne qui justement elle n'a pas de problèmes ressent. Ce qu'un homme ressent face à sa femme qui doit faire subir à son corps tout un tas de traitement qu'il en soit en partie "responsable" ou non. 

Un homme impuissant qui aura plus vite envie de tout arrêter alors que la femme elle ira jusqu'au bout. 

Pour la plupart des femmes le schéma d'une vie est simple : un homme, un mariage, des enfants. C'est quelque chose de naturel et d'innés chez nous. Tres peu de femmes ne voudront pas d'enfants dans leur vie et ce venant d'elle meme. Je ne parle pas des femmes qui n'auront pas d'enfants car elles n'auront pas trouvés le bon pere. 

Trouvez un homme "parfait" à sa façon, et lui donner une famille.. Quoi de plus merveilleux ? En tout cas pour moi il n'y a rien de mieux. 

Dans notre cas je sais que mon mari est à bout, à chaque fois je repousse ses limites mais je sais qu'il pourra craquer du jour au lendemain et tout envoyer balader. Ca met une pression monstre, surtout quand on l'entend dire qu'il pourra "vivre heureux toute sa vie sans enfants", lui peut être mais pas moi. Tout arreter maintenant signifierai également arreter au stade fiv tant attendu, pour reprendre au meme stade ou meme a un stade inférieur dans cinq ou dix ans. Je ne veux pas repasser par toutes ces étapes, je fais subir tout ça a mon corps pour une bonne raison avec un objectif birn précis, pas pour tout stopper maintenant pour rien. Non il m'est juste impossible de tout arreter, mon mari l'étend, j'entends sa version, mais sur ce coup on ne trouve pas de terrain d'entente. Alors c'est égoïste, mais je le pousserai au bout de ses limites, aussi loin que je pourrai pour parvenir à notre but commun : avoir un enfant. Il a peut être deja baissé les bras mais pas moi. Il n'y croit plus, moi qui. Je ne vois pas pourquoi ça marcherai pour certain mais pas pour nous. Pourquoi des femmes tombent enceinte sous pilule et nous apres 5 stimulations, 2 inséminations et au moins une fiv on y aurait pas droit. On a le droit de connaître ce bonheur comme toute femme. 

D'autant plus que dans notre cas, c'est où ca ou rien. Je serais prete a faire appel à un don d'ovule mais je n'en ai pas besoin, à une mère porteuse mais c'est interdit, et l'adoption c'est non. Mon mari est contre, c'est clair et net. Non négociable. Il me l'a dit de lui meme, il préfère vivre sans enfants toute sa vie que d'élever ceux qui ne sont pas les siens. C'est dur mais c'est son choix et je le respecte. Alors qu'il me laisse aller jusqu'au bout de tous ces traitements, je ne me verrai pas vivre toute ma vie avec l'homme dont je n'ai pas pu faire de lui un pere. C'est juste impossible. 

Toutes ces choses sont dures à entendre, dur à vivre, et pourtant c'est notre quotidien. Mais je sais, et je garde en tête, que tout s'effacera le jour où notre bébé sera dans nos bras. 

Je me souviens de ma grossesse, ont etaient redevenu ce couple, le notre, celui dont tous les malheurs s'étaient envolés, celui pour lequel plus rien n'avait d'importance puisque nous avions réussis. Nous retrouverons ce couple là, un jour nous serons à nouveaux les plus hzureux et cette idée ne me sort pas de la tête, c'est mon objectif, et je sais qu'on réussira. C'est cette pensée qui m'aide à avancer. 

02 DÉCEMBRE 2014 (RDV PMA*)

QUAND TOUT S'ENCHAINE

Je tenais déjà à m'excuser pour mon absence, j'avais promis un article un jour sur deux en moyenne et pourtant voilà un petit moment que je n'ai pas écrit, et malheureusement ça risque de continuer vous allez vite comprendre.

Cette journée du MARDI 02 DECEMBRE 2014, a été longue, très longue, mais surtout riche en émotions. Il est maintenant 21h20 et je peux enfin vous écrire ce qu'il m'arrive. J'ai mit trois heures pour raconter tout ça à ma meilleure amie, je n'avais pas envie d'en parler, vraiment pas. Maintenant que j'ai soufflé un bon coup et que je me sens un peu mieux, me voilà.

Que je vous explique rapidement les jours précédents, voilà plus d'une semaine que j'avais plusieurs symptômes de grossesse comme à chaque fin de cycle sans être sous progestérone, alors de suite l'espoir monte. Quand j'ai enfin dit à ma petite tête "peut être que tu es enceinte" tout s'est arrêté aussi sec.. Très bien pas de soucis, j'ai rêvé c'est pas grave j'ai l'habitude ! Sauf que 48h plus tard, revoilà ce symptôme, celui que je n'avais eu qu'enceinte : J'ai mal aux seins ! Chose qui ne m'arrive JAMAIS. Donc là je me suis dit "ne t'enflammes pas cocotte !", les douleurs persistent je reste calme, vendredi matin, douleurs persistantes, manque d'appétit, insomnie.. je décide de faire LA chose a ne pas faire un test de grossesse. Il s'est bien sûr révélé négatif, mais bon de toute façon c'est un peu tôt. Et là je me rappelle mes douleurs de la semaine précédente, je fais un calcul rapide "merde mes règles devraient arriver demain !". Pif paf pouf je saute sur mon téléphone, ouvre instagram, et vous demande de croisez les doigts avec moi pour qu'elles n'arrivent pas avant ce fameux rendez vous de mardi. Vous avez bien sûr toutes répondues présente, et ouf ça a marché.

Lundi, reprise du boulot, difficile, mais ca a été, douleurs de règles présentes, mais pas de pertes, et pas constamment, par contre grosses grosses douleurs aux seins.. Je reste zen, mais je ne cesse de me répéter "peut être que... bébé miracle".

Arrive donc mardi, Aujourd'hui donc, et là je vous raconte ma trop longue journée : Toujours très mal aux seins en me levant, c'est pas grave mon rendez vous est cet apres midi, mais grosses douleurs de règles.. Je m'habille et là surprise.. quelques pertes marrons. Oui marron. PANIQUE A BORDS et si je faisais une fausse couche ?! et j'envisage immédiatement le pire.. Fausse couche, ou Grossesse Extra Utérine...
Viens l'heure d'aller travailler. Un peu plus tard dans la matinée, mes règles sont belles et bien là. Bon je suis "rassurée" ce n'est pas une fausse couche, mais j'ai mes règles, donc pas de grossesse. Premier coup dur. Un espoir s'envole, mais bon mon rendez vous approche.

A l'heure du repas, deuxième coup dur, nous discutons pendant la pause, et là une sort "au fait la maman de B* a accouché ? - Non non pas encore ! - C'est pour quand déjà ? - Fin d'année - Un bébé Noel ! - Ouais pas de bol le 24 elle va se retrouver à la mater !". Je n'ai nullement besoin de vous dire que je n'ai pas décroché un mot, et que cette courte conversation m'a semblé durer une éternité. A la fin j'ai juste fondu en larmes en partant aux toilettes. Elles n'ont simplement pas pensé à moi et à mon bébé noël qui aurait du arriver lui aussi.

Troisième, quatrième, cinquième....quinzième coup dur, le rendez vous à la pma, avec ma gynéco, pas vue depuis... Un mois pratiquement !
Pour le petit rappel, j'avais fait une HSO (hyperstimulation ovarienne) suite à mon insémination, j'étais sous lutényl après l'annonce du résultat négatif et ce du 5ème au 25ème jour du cycle. Nous avions prit un rdv à l'avance, qu'elle voulait avant mes règles mais je ne sais pas pourquoi elle a finalement choisi de le mettre le 2 décembre, alors que mes règles devaient arriver le 2 novembre et donc le 2 décembre avec ce traitement là.
Donc, rendez vous, elle me demande comment ça va, je lui explique un peu mes douleurs (surtout celles aux seins), et je lui annonce que j'ai mes règles aujourd'hui. Réponse "AH".
Puis elle nous (chéri et moi) explique le fonctionnement des FIV, réponds à nos questions puis nous annonce qu'on va décaler tout ça car début janvier elle fera grève, en lien avec la nouvelle loi. Et BIM. Le traitement FIV démarrera donc le 31 décembre, avec tout un tas de trucs, puis les règles tout ça, la ponction devrait avoir lieu aux alentours du 28/30 JANVIER. Au dernier rendez vous elle m'avait dit qu'on ferait une ponction fin décembre, début janvier. Je suis donc redescendue de mon nuage. 
Discutons stimulations, me connaissant, enfin connaissant mon corps et ses réactions on ne peut plus adorables aux traitements, ce ne sera que de petites stimulations, un poil plus que pour les inséminations, il n'y aura donc que peu d'ovules. BIM. 
Et la FIV en elle même ? Classique, bon très bien, mais pour le coup avec une petite stimulation je m'attendais à de l'ICSI histoire quand même de nous aider un peu, là c'est trouvez vous dans la boiboite les gars ! mais bon soit, on ne peut pas tout avoir, et je ne m'attendais pas à l'ICSI de suite, mais bon quite à rêver autant rêver loin donc BIM petit mais bim quand même.
Et les embryons alors ? Elle n'en transferera qu'UN. En supposant bien sûr qu'à l'étape précédente, ils se soient trouvés et est donné quelque chose dans le temps. BIM. J'espèrais au moins deux, déjà dans l'idée qu'il y a quand même plus de probabilités que ça fonctionne, mais en plus parce que pour moi dans ce centre où c'est écrit de partout "risques de grossesses multiples" ça allait obligatoirement avec deux, enfin pour moi, transfert d'un seul embryon c'était inenvisageable (je ne sais pas si ce mot existe mais tant pis !). En plus de ça mon mari et moi rêvons d'avoir des jumeaux, et ça je lui ai dit dès le début, je suis prête a passer neuf mois couchés dans un lit s'il le fallait.
Sinon côté évolution, les embryons seront transférés très jeunes elle m'a dit, je crois que c'est J3. C'est tôt, la chance de réussite en est réduite. BIM.
Bon au moins elle est franche avec moi et me dit directement tout ce qui réduit nos chances et fait baisser les stats !
Ah oui, j'oubliais, si jamais je fais une hyperstimulation ou autre, les embryons seront congelés et ne me seront pas transférés de suite. Comment ça c'est même pas sûr que fin janvier on me transfère un embryon ?! Là aussi je tombe de haut. BIM.

Je ne veux pas paraitre exigeante, mais c'est vrai que finalement quand on ne connait pas, on a de suite beaucoup d'idées en tête, qui grandissent pendant un mois, alors quand on vous explique la réalité des choses c'est bien différent et on s'en prend donc plein la tête.

Je vous parle depuis tout à l'heure de probailités, de chances ect... mais les stats, c'est quoi ?
Je reprends ceux de ma gynéco, ils peuvent donc différés des votres mais les voilà : pour une insémination : 15% pour une FIV à un embryon : 34% avec un embryon congelé : 20% avec deux embryons : 46%. Comprenez aussi pourquoi deux c'était une bonne idée !

Je suis donc ressortie de notre rendez vous complètement retournée, dépitée, fachée, et déçue.
Faut dire que ça fait beaucoup d'un coup quand on voyait le top du top dès la première.

Bon allez, il y a quand même quelque points positifs gardés en tête à la sortie mais dur à garder sur le coup : si nous avons des embryons en plus, ils seront congelés, et sauf surstimulation, ils me seront transférés (un à un) pendant les cycles suivants. Si la FIV *1 ne marche pas, il y aura trois mois entre deux, trois FIV maximum par an. Et enfin, pas de grosse anesthésie "juste un somnifere puissant". Pour moi ce dernier point est un plus, je suis déjà phobique de l'anesthésie, alors savoir qu'elle sera moins forte et sans intubation me rassure un peu. J'ai dit UN PEU.

Et pour finir chéri et moi nous nous sommes prit la tête sur le chemin du retour.

J'avais dit longue journée. J'ai donc complètement évacué en rentrant, j'ai du pleurer pendant au moins une heure si ce n'est plus, mais depuis ça va mieux, je crois que ça avait besoin de sortir tout ça. J'arrive petit à petit à voir le positif des choses, puisque c'est quand même remplit de bonnes choses ! Je sors régulièment défaitiste de mes rendez vous mais ça passe après !

Maintenant j'ai quelques rendez vous à prendre : biologiste, anesthésiste, pré admission,... et mon cher et tendre une spermoculture, allez avec un peu de chance ce sera la dernière (...) !

Doudou Porte Bonheur (DPB) était avec moi aujourd'hui, esperons qu'il porte chance ! :)

Bon allez, je vais me coucher la journée a été épuisante.

Ne m'en voulez pas trop pour ce roman, ni pour son contenu.. chacun réagit différement. Si j'ai mit si longtemps c'était pour ne pas dire que le négatif.

En attendant je vous embrasse, merci d'être là.

Anne

27 Novembre 2014 *

Doudou & Compagnie **

Aujourd'hui petit tour à Auchan pour me trouver ce fameux calendrier de l'avent "beauté". J'avais quelques courses à faire, en passant dans l'allée centrale je me retrouve à côté du rayon bébé remplit de body, pyjama, chaussons de lutins, et tout autre article de noel pour les bébés.
Et là réflexion... Et si j'achetais ce fameux DOUDOU.

Je m'explique, il y a quelques jours sur instagram je vois une photo de doudou postée par une de mes abonnées, elle expliquait que c'était son "doudou porte bonheur", doudou acheté juste avant le parcours FIV, qui l'a suivi à chaque étape, et même à l'accouchement. L'idée m'a convaincue !

Donc je me retouve face à ce rayon puériculture et je décide d'y faire un tour. Et là je vois tout plein de doudous, tous jolis, tous beaux, tous doux,... bref' juste envie d'acheter le rayon.
Un premier me tape dans l'oeil : Sophie la girafe, sauf que je veux pas de sophie la girafe alors on oublie, en plus il nétait pas très coloré. 
Deuxième, tout joli un hippopotame j'adore, sauf que c'est une marionette doudou et que je n'aime pas ce côté marionette... 
Troisième essai : un joli lapin mais tout bleu, très garçon.. Sachant que je compte le donner à mon bébé, j'essaye de trouver plus neutre.
Et finalement le voilà, le doudou chat. Déjà il est très coloré (bon après le recul il est très rose mais sur le coup j'ai pas capté !), ensuite c'est un chat donc il y a un clin d'oeil à mes chats d'amour, et puis il m'a tapé dans l'oeil donc ce sera CE doudou et pas un autre.

J'embarque mon doudou à la caisse, toute contente je rentre à la maison et là je le sors de sa boite "et meeeeeerde, il fait "gling gling"".... Ah là c'est juste pas possible !! Du coup ce soir je lui ai ouvert la tête pour retirer ce machin et depuis il est PARFAIT.

Pour vous expliquer un peu plus, j'ai acheté ce doudou pour moi, ce n'est pas un achat pour le futur bébé. Je lui donnerai à sa naissance. Je n'achete rien, ou alors très rarement (genre un album bébé, ou une guirlande) non pas par superstition mais parce que c'est quelque chose qui me fait du mal, j'en suis incapable ça me fait trop souffrir.
Lors de ma première grossesse j'ai acheté quelques vetements, aujourd'hui ils sont dans "sa" boite, je n'y touche plus, mais à l'époque j'avais été très heureuse d'acheter tout ça. Et je recomencerai sans problème, je ne regrette pas. Par contre j'avais failli acheter une commode en promotion que je trouvais magnifique, mais au dernier moment je ne l'a pas fait, et bien heureusement parce que je n'aurai pas supporté de le voir chaque jour, et en plus de me dire "c'était pour mon bébé".
Chacune à son avis sur la chose, certaines achetent pour plustard, certaine sn'achetent rien avant la fin du premier trimestre, d'autre une fois de temps en temps. Nous avons chacune notre avis sur la question. 

Pour ma part c'est juste une question d'émotions qui me font du mal, je ne pense pas que ca joue sur la vie d'un bébé. Je ne pense pas que ça change quoique ce soit, mais je comprendrai que des fille superstitieuse n'achetent rien et je le respecte.

Et vous les filles ? Vous avez déjà acheté ? Quoi donc ? Et cette histoire de doudou vous avez essayé ? Superstitieuse ? 

Des bisous, 

A très vite,

Anne

25 Novembre 2014 **

TRAITEMENTS ET SYMPTOMES DE GROSSESSE

Je n'ai pas grand chose à raconter ces jours ci, alors je vais vous parlez de tout ce qui se passe en fin de cycle.
Ce que j'appelle la fin de cycle c'est juste après le déclenchement de l'ovulation, et/ou l'insémination. Cette sensation que ça peut marcher, que ça va marcher (même si votre intuition vous dit de suite que c'est mort). A partir du moment où l'on entre dans la possibilité que nos tratements puissent aboutir à quelque chose.
 Là c'est généralement la tête qui prend le dessus et on se met à croire, à penser que ça a marché. A partir de là, quand la tête décide, on se met à ressentir pas mal de choses : des nausées, des tiraillements, un ventre qui gonfle, des douleurs aux seins,... toutes les sensations possibles et inimagineable que l'on peut avoir enceinte.
En cette même période on est sous progestérone, ce complement d'hormones bien sympathique, aux effets tout autant sympathiques, puisqu'il alimente notre esprit, notre idée de grossesse, et qu'en plus il fait intervenir des symptomes réels : la progestérone est à ce moment là tellement dosée dans notre corps qu'il réagit. Chaque femme est différente, certaines ne la sentiront même pas passer, ce n'est malheureusement pas mon cas ! En effet pendant ces deux semaines je nauséeuse, avec des mals de ventre, des douleurs dans les seins,... la totale quoi..! Et ce jusqu'a ce que le résultat arrive, dans la demi seconde où je vois le résultat < 5 sur ma prise de sang, tout mon monde s'écroule à nouveau mais les symptomes disparaissent eux aussi. 

C'est une période longue, très longue. Quand on ne connait pas tout ça, 14 jours ce n'est rien, et pourtant pour nous, c'est une éternité.

Sinon de mon côté, il ne reste enfin plus qu'une semaine avant notre rendez vous avec ma gygy pour enfin entamer les cycles de FIV.. J'ai vraiment hâte. Vivement Mardi ! 

A bientot, 

Anne.

23 Novembre 2014 **

FIV et Compagnie 

La nuit dernière, rêve plutôt étrange (à nouveau). J'étais enfin au rendez vous tant attendu, celui qui aura lieu le 02 Décembre à 15h30.

Ma gynéco m'expliquait le déroulement précis des évènements, me donnait l'ordonnance des traitements, tout était si fluide, si réel, que je n'avais pas l'impression de rêver ! Je lisais bien les noms des traitements, comme si je les avaient déjà eu sous le nez. Sauf que ce n'est pas le cas. 

Je sais à peu près comment tout ça va se passer, mais je ne sais ni quand, ni comment, ni à quel jour du cycle se passera telle ou telle chose. Et je connais encore moins le nom des traitements ! Mais bon pourquoi pas, au moins tout se passait correctement donc tant mieux !

Le petit "hic" de ce rêve à quand même été par rapport à ma gynéco. Elle m'expliquait le traitement, et me rassurait sur un en me disant "vous verrez c'est efficace je m'en sers actuellement pour avoir mon 6ème" euuuuh... 6ème enfant, bien sûr ! Ma gynéco n'a à l'heure actuelle que trois enfants, la derniere n'a que quelques mois, enfin elle doit avoir un an maintenant. Et elle n'a pas eu recours à la PMA... Les rêves sont vraiment bizarres.
D'ailleurs j'espere qu'elle n'a pas prévue de faire un quatrième tout de suite.. Je ne me verrais pas aller chez ma gynéco une à deux fois par semaines (et même plus avec les fiv maintenant) enceinte. Ce serait bizarre non ? 

Une ancienne collègue, une amie maintenant, qui a été suivie par elle, l'a justement eu pendant qu'elle était enceinte, puis sa remplacante pendant son congé mat'. Et bien je la féclicite mon amie, parce que, personnellement  j'en aurai été incapable ! Je crois que dès le premier rendez vous, je serais parti ailleurs. Trop douloureux, trop difficile !
Il est déjà compliqué d'attendre dans la salle d'attente avec au moins une femme enceinte à chaque fois, pour en plus se retrouver avec sa propre gynéco enceinte.. Après ce n'est que mon avis.

D'ailleurs je ne vous l'ai encore jamais raconté, mais c'est assez difficile d'attendre là bas, j'ai vu un peu de tout...
- Les femmes enceintes complètements blasées... Avec la phrase que tu as envie de leur dire "HéHo ! Tu es dans une salle d'attente de PMA avec une gros bidon, essaye au moins de montrer que tu es heureuse par respect pour les dix autres qui sont à t'envier là !".
- La femme qui vient de faire une fausse couche, parfaitement maquillée, coiffée, et qui dit à la secrétaire "ouai me faut le rendez vous avec l'anesthésiste pour le curetage" d'un air on ne peut plus naturel. Sur ce coup là j'étais completement choquée, mais vraiment. Elle avait prit sa fausse couche 24H auparavant, et avait l'air déjà remise, à en parler comme si de rien était. J'étais pas dans cet état là moi... La tête à l'envers, pa coiffée, pas maquillée, à pleurer toutes les cinq minutes... enfin pas bien quoi ! Ce jour là ma meilleure amie était avec moi, ça l'avait choquée aussi. Après chacun réagit comme il le souhaite !
- La femme pas l'air heureuse du tout. Celle là c'est peut être bien la pire. Nous attendions toutes les deux dans le secrétariat, enfin on était en train de régler (DING DING DING par ici la monnaie) et la gynéco (la deuxième du centre) dis à la secrétaire "un joli bébé en pleine forme qui nous a fait un merveilleux sourire !" et la maman "ouai.." (gueule de six pieds de long).  *DEHORS madame DEHORS où je t'étripes dans la demi seconde je pense !*
- La famille qui attend dans la salle d'attente, avec un enfant de trois/quatre ans, un de deux ans environ et pour finir un énorme ventre rond. Et là t'as juste envie de pleurer en fait.

On en voit vraiment de toutes les couleurs à la PMA, et c'est souvent difficile d'attendre, on a qu'une envie c'est de vite être à son tour, vite très vite..!
Y a qu'une fois où ça m'a paru une éternité, et quand ma gynéco arrive je la voit avec une boîte de CYTOTEC à la main... *pleure*. Si vous ne connaissez pas, le cytotec c'est une médicament qui vous permet d'expulser l'oeuf quand vous apprenez votre fausse couche.
Je lui ai gentillement demandé de ne plus m'accueuillir avec ça, elle a sourit et m'a répondu "ça ne vous arrivera plus ça, jetez votre boîte" faut dire qu'en un an elle fini par bien me connaitre ! Effectivement, par en fait je sais pas pourquoi je n'avais pas jeté la boîte de cytotec.. Ca parait pourtant tout con, mais je n'y étais pas arrivé. Finalement, en rentrant de ce rendez vous là, quelques jours avant ma première insémination, j'ai jeté la boîte dans le sac qui descendait au même moment à la poubelle. Ca libère d'un poids.

Pour celles qui ne connaissent pas tout mon parcours j'ai conscience que ce soit un peu dur de suivre, je travaille sur les articles "notre parcours" mais c'est assez long, j'essaye de bien expliquer, de ne rien oublier, donc c'est très compliqué à faire, bien plus que je ne le pensais. J'espère les publier dans la semaine prochaine. 

Anne.

21 Novembre 2014 **

Quand on y arrive plus.. 

Suite à mon post sur Instagram avec la meme image, je m'explique un peu plus. 

Cela fait maintenant deux ans, 24 cycles que nous essayons d'avoir un enfant. Que nous sommes passés par tout un tas de traitements différents, par des diagnostics, par des examens, par une grossesse (courte certes mais une grossesse quand même, 8 semaines ce n'est pas rien), par une fausse couche, une seconde perte d'un oeuf, des phases de traitements, de sur/hyper stimulation ovarienne, donc de bas et de hauts moralement. 

Et pendant ces deux années, mais surtout certes derniere année j'ai toujours travaillé. Et comme je l'avais précisé je suis Auxiliaire de Puériculture en Crèche.

Mon travail consiste donc à m'occuper des enfants entre deux mois et quatre ans tous les jours, toute l'année. 

Jusqu'à présent, jusqu'à fin octobre, j'ai toujours fait la part des choses, le boulot c'est le boulot, la PMA c'est en dehors. 

Mais quand on est prit dans ses traitements tous les jours, deux à trois semaines par mois, qu'on a des rdv soit à la sortie du boulot, soit en plein milieu pendant la pause repas, la PMA finie par s'immiscer dans le boulot sans meme qu'on s'en rende compte. On se dit également qu'il n'y a aucun soucis, que même si finalement ça envahit notre vie personnelle et notre vie professionnelle, qu'on fait tranquillement la part des choses. Et jusque là c'était vrai. 

Sauf que voilà, depuis octobre je commence a "être dans le jugement" rien à haute voix, tout uniquement pour moi, fin octobre c'était un peu plus "ouvert aux collègues" et je voyais bien, je savais que ce n'était pas rien. C'est que la PMA devenait trop envahissante dans ma vie professionnelle. 

Pour etre un peu plus claire voilà quelques exemples : 

* Un papa nous dépose sa fille de 4 mois chaque matin en soufflant d'exaspération et me dit "pfff elle a pleuré hier soir ! Et elle s'est levé tôt", la maman arrive le soir la regarde (un peu désespéré) puis dit "bon ce soir tu pleure pas t'es gentille !" . Cette petite de 4 mois est un ange, elle ne pleure pas sans raisons, et la nuit elle fait quand même 20h30/21h - 7h. --> Le cheminement dans ma tête c'est ca "Bah oui un bébé ca pleure !!" 

* Des parents sont en vacances, la petite de six mois fait 8h30 - 18h30. Je veux bien qu'on pose son enfant meme en vacances pour faire des choses mais à ce point là ?  

* Des réflexions du genre "nan mais l'éducation elle se fait à la crèche !" Oui bien sur !! 

* Une petite etait enrhumée depuis septembre, on arrêtait pas de leur dire que ca descendait et qu'il fallait consulter "oui oui on verra la semaine prochaine ce que ca donne.." La petite a finie une semaine aux urgences pour bronchiolite.. 

Du coup je suis constamment à dire et surtout le dire des choses comme "on les avaient prévenus ! Fallait qu'ils nous écoute !" Ou "ils peuvent pas la garder un peu ? La pauvre ! Moi je tuerais pour passer une journée avec mon bébé !" Ou "nan mais arrête de te plaindre ta fille en bonne santé ! Elle a le droit de pleurer à quatre mois !" 

Enfin voilà beaucoup de jugements, dût  à la frustration, ma peine et ce sentiment d'injustice d'avoir perdu mon bébé, et de devoir me piquer chaque jour pour avoir l'espoir de retomber enceinte un jour.

Donc non, je n'y arrive plus, j'ai passé le mois de novembre à la maison et je suis toujours pareil. Je n'ai qu'une envie c'est de hurler, de leur dire ce que je pense, de leur crier qu'ils ont bien de la chance et qu'il vaudrait mieux arreter de se plaindre..! Déjà professionnellement c'est compliqué de me retenir parce que je me connais, un jour ça risque de sortir tout seul. 

De plus ca me fait du mal, deja de ne plus arriver à penser positivement, mais en plus de m'occuper des enfants des autres, j'en ai marre, je suis fatiguée. 

Professionnellement ca ne va plus du tout et ca me fait du mal aussi. Je ne suis plus comblée dans et par mon travail. Je pense donc de plus en plus à faire autre chose le temps de devenir maman. 

Quelque part c'est un échec, personnellement s'en est un pour moi, puisque je n'arrive plus à faire la part des choses, mais quelque part je peux être fière, j'ai repoussé mes limites au maximum, j'ai quand même tenu deux ans à m'occuper des enfants des autres sans pouvoir avoir les miens. J'ai laissé mon travail "tuer" mon bébé. 

J'ai échoué, je n'aurai pas tenu jusqu'au bout mais tant pis. Il me faut prendre soin de moi c'est important. 

Seulement je ne sais pas quoi faire d'autre comme travail, rien ne m'intéresse en dehors de mon métier mais tant pis, je ferais tout pour avoir un enfant. Je pense partir en janvier, il me faut un CDI pour partir.. Je vais m'y mettre. 

C'est très dur pour moi d'encaisser un échec, surtout celui là, mais tant pis, il le faut, ma santé en depend et mon bébé surement aussi.. 

Voilà, dites moi ce que vous en pensez..! 

17 Novembre 2014

Les hormones et Notre Humeur...

"Mais nooooooon y a aucun lien jte dis ça va !!!" Qui d'entre nous n'a pas sortie cette phrase au moins UNE fois ? Laquelle n'est pas passée par "tu me fais chier !!!" puis "je t'aime tu sais ?"  

Non mais sans rire.. Les hommes ne comprennent pas ça.. Et à vrai dire nous non plus en fait. On a jamais demandé à mere nature de faire en sorte que nos déviations d'hormones jouent sur notre bien etre, nos paroles, nos émotions ! 

Pourquoi est ce qu'on sourit puis d'un coup on pleure ? Les hommes pensent qu'on le fait exprès et que c'est totalement volontaire alors que pas du tout. Et aussi étonnant que ca puisse paraître : On ne contrôle pas ca ! 

J'aimerai bien savoir pourquoi ca joue autant d'ailleurs... 

Est ce qu'on ne pourrait pas remplir un formulaire avant ? Choisir si on préfère rire ou pleurer. Etre calme ou énervée, cocher la case "pas de changements brusques svp". Ou au moins si on pouvait mettre en place une alarme interne "attention changement d'émotion imminent, tu vas te mettre a pleurer dans cinq quatre trois... " au moins tu peux finir par un "je t'avais prévenue !!" 

Le seul traitement que j'ai ce mois ci est fait pour mettre mon taux hormonal au plus bas, que mes ovaires se reposent.. Mais j'ai encore plus de changements d'humeurs, pas du rire aux larmes mais plutot dans le style énervée toutes les cinq secondes. Repos 1 seconde et on est reparti. Le pire c'est de s'en rendre compte.. 

Nous femmes sommes impossible à vivre au quotidien, incompréhensible en plus de ca, mais désolé c'est pas nous ! ;-) 

J'avais envie d'un petit article un peu humoristique pour changer.. Ca faut du bien de rire pendant nos sautes d'humeur non ? 

14 Novembre 2014 **

Et si je vous parlais des rêves un peu aujourd'hui, de mes rêves... Tous plus étranges les uns que les autres.

Il m'est souvent arrivée de rêver d'être enceinte, à chaque fois ce n'en est que plus réel, d'autant plus depuis que j'ai connu ce bonheur. 

Mais pourquoi ? A quel moment ? Pourquoi certaines nuits, certains jours ? je n'en sais rien. 

La première fois que j'ai rêvé que j'étais enceinte c'était il y a trois ou quatre ans, j'étais encore au lycée et c'était la panique dans mon rêve comme au réveil ! J'annonçais cette nouvelle à mes grands parents avec un ventre en mode baleine. Sauf que je ne voyais pas le visage du père de mon enfant. Alors qu'aujourd'hui je le voit très nettement !

Ces rêves de grossesses se multiplient depuis la prise en charge en PMA, c'est plutôt logique je pense, il faudrait que je note les dates auxquelles je fais ce genre de rêve, ça a surement un lien avec des étapes du traitements. Bon je ne fais pas ce genre de rêves toutes les nuits et heureusement, j'en serais malade !

Une autre fois, j'ai rêvé de mon bébé, mon petit ange envolé, et pour le coup de je me souviens de quelle nuit c'était : la nuit précédant mon résultat d'Insémination. La première, en juillet. Malgré les tests de grossesses négatifs fait 48H auparavant et mon intuition qui depuis le départ me disait non, j'y croyais un peu quand même. Enfin bon, cette nuit là je rêvais donc de mon bébé, du prénom de LOGHAN (non ce ne sera pas le prénom de notre garçon, d'où mon étonnement) c'est un prénom auquel j'ai déjà pensé plus d'une fois et que j'aime énormement, malheureusement ce n'est pas l'avis de mon mari. J'étais à la maternité cette nuit là, je faisais du peau à peau avec Loghan, puis le remettais dans son berceau en plastique.. avec son prénom, sa taille, son poids, date et heure de naissance. Puis il y avait eu le retour à la maison, les câlins, le transat, le biberon,... et Loghan c'était endormi sur moi, je jouait à la "Maman Rocher". Tout était si réel, tellement "moi". Je ressentais chacun de ses câlins à travers mon rêve... Le réveil a été très très difficile comme vous l'imaginerez..! 

Chacun croit en ce qu'il veut, moi j'aime à croire, que cette nuit, c'est mon petit ange qui venait me consoler, me dire "ne t'inquiètes pas maman, ça viendra". D'autre n'y verront qu'une imagination débordante. Chacun son avis. Je n'ai plus jamais rêvé de ce petit ange, au visage si fin, si beau, qui nous ressemblait tellement.

Une nuit j'ai également rêvé d'un test de grossesse positif qui annonçait en même temps la DPA. (le futur des tests ? ^^). Avec deux dates completement incohérentes, puisque je faisais le test en juillet et qu'il m'annonçait la DPA pour Décembre 2016. De quoi se retourner la tête, mais peut être un signe ? Décembre 2016 ? Avec une première DPA pour le 26 Décembre 2014...? Il me semble aussi en avoir fait un deuxième qui m'annonçait une grossesse en 2018 ou quelque chose comme ça malheureusement les dates sont floues au jour d'aujourd'hui, c'était un rêve avec des dates si lointaines que j'avais préféré les oubliers. 

Et enfin la nuit dernière, le dernier rêve en date, mais encore d'un autre genre. Nous avions des jumeaux, avec les "bons prénoms".. Et malgré tout, ce n'était pas moi, ce n'étaient pas mes bébés. Je les prenaient dans mes bras, autour de moi, mon mari et ma maman. Mais non, ce n'était pas moi, ce n'était pas mes bébés. Quelque chose clochait, à ma manière de les porter, à leurs visages... non ce n'étaient pas mes enfants. Nous étions en train de regarder un parc dans une maison voisine, nous qui n'avons pas de maison en plus. Un parc, quelque chose de basique auquel je pense a acheter sans être encore enceinte, et bien là nous n'en avions pas, non pas par faute de moyen, d'envie.. mais on avait juste oublié. OUBLIÉ. Ce parc si basique qui pour moi est une base. C'est juste impossible. Et quand je portais "ma" petite fille E. il n'y avait pas ce lien, ce regard, cet amour, que j'avais ressenti envers Loghan lors du rêve précédent. 

Je me suis réveillée, bizarre une fois de plus, par une fois de plus, la réalité du rêve mais aussi par cet aspect "ce ne sont pas mes bébés". Qu'est ce que ça veut dire ? Que je ne mènerai jamais une grossesse à terme ? Que je n'aurai jamais "mes" enfants ? 

Ca a quand même de quoi vous retournez le cerveau ! 

Ici aussi beaucoup n'y verront pas la même chose que moi, certains me prendront sûrement pour une folle mais ce n'est pas grave, mon blog est là pour ça !

En tout cas, les rêves sont des choses étranges, la plupart du temps incompréhensible que ce soit par leur contenu, leur réalisme, ou par la date.. Il faut juste attendre de voir ce que le futur nous réserve, pour savoir si oui ou non, ils avaient raisons. 

L'inconscient est une partie très interessante de nous que j'aimerai parfois explorer de fond en comble pour en comprendre le sens, mais bon l'inconscient c'est l'inconscient on ne peut rien y faire !

11 Novembre 2014 **

Une bonne journée aujourd'hui, en amoureux..! 

La journée à commencer par une épouse trop gentille partie chercher le petit déjeuner ! 

À midi nous avons mangé une raclette, comment rendre mon homme heureux. Pendant le repas il me dit "Y a un truc que j'hésite à te dire que je devrais te dire mais que je te dis pas parce que je sais pas si ça te ferait plaisir" déjà il faut dénouer la phrase, qu'il a du me répéter deux ou trois fois il me semble !

Et apres il me dit "j'arrête pas de me dire que le mois prochain on devrait être parents, tu devrais accoucher et ca m'énerve... En ce moment j'y pense tous les jours" 

J'en avais les larmes aux yeux, il ne me parle jamais, ou du moins tres rarement de notre bébé...

Et cet après midi nous nous sommes échappés un moment de notre vie habituelle. Nous sommes allés à la vogue (= fête foraine). Deux heures à ne plus penser a rien d'autre, à rire, à jouer, à sourire.. Deux heures pleine de complicités. Deux heures à tout oublier, à ne plus penser a rien à part à nous. Quel bonheur. J'avais presque oublier à quel point la vie simple est agréable. On fera ça plus souvent, beaucoup plus souvent, même si dans les deux prochains mois mon chéri bossera 47h/semaine, déjà il bossait le samedi, mais là il bossera en plus le dimanche.. 

Enfin bon, une journée bien agréable qui nous a fait plaisir, et plu a tous les deux..❤️

10 Novembre 2014 **

En ce moment je regarde la série "American Wives" (= Army wives). Je n'arrête pas de pleurer.. Je suis assez émotive comme fille mais quand même généralement j'arrive a me retenir un minimum mais là c'est plus fort que moi. Depuis la première saison je pleure, ou du moins j'ai les larmes aux yeux, à chaque épisode.

Ça faisait quelques jours (donc environ une saison) que j'arrivais à ne plus pleurer, *fière* sauf qu'aujourd'hui c'est reparti de plus belle..!! 

La série est prenante, attachante, et remplie d'émotions.. Quand j'ai vu un personnage que j'appréciais mourrir j'ai pleuré tout le long de l'épisode car tout est très bien fait, et je crois qu'on ne peut pas s'en empêcher... 

Comme me l'a dit une fois ma mère, "une maman ne devrait jamais enterrer son enfant" et elle a raison. C'est quelque chose d'inhumain. 

En regardant cet épisode je n'ai pas pu m'empêcher de penser à eux, qui ont perdu mon frère apres seulement 8h de vie. 8h pendant lesquels ils ne l'auront pas eu dans les bras.Après une grossesse normale, mais un accouchement difficile, mon frère n'a pas survécu.. Il avait plusieurs problèmes  cardio pulmonaire. 

Alors bien sûr dans la série ça n'a rien à voir, un homme qui meurt au combat, mais ça m'a rappelé tout ça. Si j'aime cette série je crois que c'est parce qu'elle est très réaliste et qu'elle n'y va pas "doucement" pour préserver les spectateurs, bien au contraire. Et c'est ce côté qui me plait vraiment. 

La morale de tout ca, c'est que cette série, et les événements de la vie font qu'il faut vivre sa vie à fond. Se battre pour obtenir ce que l'on souhaite, et ne jamais lâcher, JAMAIS. 

La vie est courte, trop courte, elle peut s'arrêter à n'importe quel moment, alors appréciez en chaque instant, chaque moment, ne perdez pas une occasion de dire à vos proches que vous les aimez. Et profitons de la vie. 

Elle est parfois injuste pour nous, mais peut être juste pour d'autre finalement. Peut être que toi, mon petit ange, tu n'as survécu parce que c'était ce qu'il y avait de mieux pour toi.. La douleur ne s'efface pas du jour au lendemain et meme si je l'ai toujours dit, c'est difficile de le penser. Je ne comprends pas comment, la vie peut décider de telles choses. Mon frère, mon bébé, vous devriez être avec nous, et vous êtes surement quelques part à veiller, sachez juste que je vous aime, à un point inimaginable et que ce sera toujours le cas. Je me suis battue pour mon frère, maintenant je me bas pour vous deux. Et comme je l'ai souvent dit "Maman ne t'oublies pas, Maman ne t'oublieras jamais". 

Profitez de la vie, foncez, et faites le maximum pour réaliser vos rêves. Ne baissez jamais les bras. 

08 Novembre 2014 **

Craquage du soir, craquage du jour..

Ce soir je suis à bout.. Je ne fais que pleurer. Toute la journée j'ai entendue des filles enceinte se plaindre des nausées, des contractions, des douleurs.. Des filles que je connais personnellement et qui affiche ça sur facebook à longueur de journée. Et ça j'en suis fatiguée, j'en suis au point d'avoir viré leur actualités de ma page. Envieuse ? Oui tout à fait. Si vous saviez à quel point j'ai envie de retrouver mes nausées, mes douleurs... 

Je sais qu'une grossesse déforme le corps, qu'une grossesse ce n'est pas qu'une partie de plaisir, que ce n'est pas toujours tout rose, comme me l'a si bien dit une amie il n'y a pas si longtemps. Mais imaginez un peu la douleur que ça peut faire ressentir aux autres. Imaginez la douleur que ca me fait quand on me dit ça, pour me "consoler". Parce que oui, les personnes me disent ça pour me consoler, comme si c'´etait nan mais ne regrette pas d'avoir perdu ton bébé ça t'´evitera de grossir, de vomir, et de connaitre l'accouchement.! Ah oui bien sur, je me sens tout de suite mieux !

On en parle de mon "accouchement" à domicile, seule, avec ces douleurs atroces qui me disaient ton bébé s'en va..? C'est vrai que ça s'oublie de suite cette douleur physique et morale quand on me dit que du coup je n'aurai pas à grossir. 

Depuis maintenant deux semaines je suis la plupart de la journée à la maison avec mes deux chats. Le soucis c'est que Zelda s'inquiète quand je suis en arret. Elle miaule souvent, reste à mes côtés. Le hic c'est qu'elle s'est réhabituée à ma présence à longueur de journée, du coup le soir si je suis dans le salon elle miaule pour m'appeler depuis la chambre. Ce qui énerve mon mari. Il ne supporte pas le moindre de ses miaulements et gueule de suite "Zelda ta gueule !!" Et si elle continue il l'a pourchasse, lui fait peur et lui en met une. Du coup Zelda le craint énormément (normal), elle a peur, donc elle miaule pour que je vienne la rassurer, donc ca énerve encore plus mon mari, et nous finissons par nous engueuler parce que pour moi c'est normal qu'un chat miaule.  

Sauf que cette situation c'était déjà près etre aux mois de mai/juin et mon mari et moi avions failli détruire notre couple à cause de ça. Il ne comprend pas que pour moi, ces chats, surtout zelda, sont mes bébés, et que j'ai promis de m'en occuper jusqu'au bout ! On ne décide pas d'adopter un animal si c'est pour le donner quelques mois plus tard ! Zelda c'était calmée quand nous avons adopté Pixelle puis Yoshi. Sauf que là je suis à la maison donc elle s'inquiète donc elle miaule. Vous me prendrez peut être pour une folle mais je sais ce qu'a mon chat.. 

Bref' du coup ce soir je craque parce que mon mari et moi nous nous sommes disputés à cause de ça, et du coup je me dit que c'est de ma faute je n'aurais jamais du me mettre en arrêt. Mais aussi que tout ça a commencé quand on a perdu notre bébé. Parce qu'avant Zelda ne miaulait pas. 

J'en veux à mon bébé d'être parti, de nous avoir quitté, je m'en veux d'être allée travailler à bout de forces, j'en veux à cette maman qui a emmené sa gamine malade d'une gastro carabinée, que j'ai attrapé et qui est à l'origine de la perte de bébé. Mais j'en veux à mon bébé de m'avoir abandonné... Il est à l'origine de tout ça, des ces disputes, des miaulements... 

Le jour où mon Ange s'est envolé, une partie de moi est partie avec lui. Ma joie de vivre, ma patience, mon bien etre. Et c'est chaque jour difficile à vivre. 

Ce soir je suis mal, j'avais besoin de craquer de me lâcher et d'écrire tout ça. C'est chose faite. 

Je sais qu'une copine instagram a publier une photo par rapport à ses plaintes, et si jamais tu passes par là ne le prend pas pour toi car tu n'est pas du tout visée par cet article. 

Le commencement ~

Notre histoire a commencé il y a maintenant deux ans et demi. 

Yoann et moi nous nous sommes rencontrés en Mai 2012 à un barbecue chez des amis en commun, à l'époque j'étais en couple, lui plus ou moins. Yoann m'a de suite tapé dans l'œil, un véritable coup de foudre. Ce soir là il ne m'a pas lâché du regard mais quand on lui pose la question il dit que ce n'est pas vrai du tout (ah les hommes !). 

Je suis rentrée de cette soirée en me disant "cet homme là je le veux ! C'est lui" le lendemain je mettais fin à trois ans de relation. 

Nous nous sommes revus une semaine plus tard, célibataires tous les deux, nous avons discutés mais sans plus. Je devais déménager quelques semaines plus tard, il m'avait promis d'être présent pour m'aider. 

Mon déménagement a été repoussé, je l'ai contacter via facebook (sans l'ajouter comme ami pour pas que ca fasse too much.) pour lui demander ce fameux coup de main mais surtout pour pouvoir lui parler à nouveau et le revoir (parce que oui je le voulais toujours !), il répondit rapidement à mon message et m'ajoute en ami. Quelques jours passent, quelques discussions, une soirée entre amis (catastrophique mais je ne m'étalerai pas sur le sujet). Nous discutons régulierement puis nous nous sommes revus juste nous deux. Une première soirée bien passée (j'avais fait forte impression), 48h plus tard une seconde, qui a fini par un baiser : Le début d'une grande aventure, le 28 Juin 2012. 

Mon chéri partait une semaine plus tard pour trois semaines au Canada.. (Juillet 2012). Ces quelques semaines ont été difficile et éprouvante, nous avons connu notre première dispute également. À son retour tout a été très vite : nous avons habités ensemble non officiellement pendant tout le mois d'Aout, et il a officiellement emménagé chez moi début septembre (et premier "je t'aime"). En Aout nous parlions déjà d'avenir et de bébé, ça a été un réel coup d'amour comme dans les films, ce qui a été très difficile à gérer pour beaucoup d'amis. Cependant nous n'en avions rien à faire ! Nous avons décidé d'attendre nos un an de relation pour mettre en place le projet bébé.

Fin novembre 2012, en rentrant d'une soirée Yoann me regarde et me dis "arrêtes ta pilule on fait un bébé !", j'étais folle de joie ! Sauf qu'aprèsréflexion nous   avons décidés d'attendre, nous vivions dans un 44m2 et je n'avais pas de CDI. Le plan etait donc d'obtenir une promesse d'embauche, afin de pouvoir déménager. 48H apres je l'avais ;-) 

Décembre 2012 : Nous nous sommes fiancés (le 12.12.2012), apres ça nous avons décidé de finalement mettre en route le projet bébé. J'ai donc fini ma plaquette de pilule et les essais ont commencés le 28.12.2012. 

Voilà pour le début de notre histoire, de notre parcours. Désolé c'est un peu "nian nian" mais il me semblait normal de vous raconter un peu l'histoire de notre couple avant tout. À très vite pour le début de notre parcours du combattant ! 

Les différents paliers de traitements

Je vous explique d'abord les différents paliers de traitements par lesquels je suis passée et passerai si jamais rien ne marche avant de vous racontez notre histoire, notre parcours. Ce sera plus compréhensible pour la suite. 

* Traitement simple : tout premier traitement prescrit par ma Gynéco "de base". Du CLOMID et de la progesterone en fin de cycle. Le CLOMID avait pour but de maturer un follicule puis de déclencher l'ovulation et la progesterone a aider l'œuf fécondé a s'accrocher. 

* Stimulation simple : Traitement hormonal (Gonal f / Ménopur) par piqure à faire chaque jour à la même heure dans la première partie du cycle (une dizaine de jours en moyenne). Des échos de contrôle sont faites régulièrement pour suivre l'évolution des follicules (+ prise de sang pour vérifier l'évolution du taux hormonal). Ensuite on déclenche l'ovulation (Ovitrelle)  par une autre piqûre (en général vers J14/16). Puis gelules de progesterone jusqu'à la prise de sang BHCG) 16 jours après l'Ovitrelle.

* IAC (= Insémination Artifcielle avec Conjoint) : la première partie du cycle est la même que pour les stimulations simples. 36H après l'Ovitrelle on se rend au laboratoire du centre de PMA (= procréation médicalement assistée), mon mari donne son sperme aux alentours de 7h30. Le sperme est traité puis je (ou nous) vais le chercher quelques heures plus tard (10h30/11h) et ma Gynéco du centre me l'insémine soit sur place soit dans on cabinet au centre. Puis gélules de progesterone jusqu'à la prise de sang 14 jours plus tard. 

* FIV (= fécondation InVitro) : Nous passerons par là à partir de Décembre pour l'instant je n'ai pas d'infos reélles me concernant, je ne peux pas vous donner de dates, de noms de traitements  ect.. Il y aura une stimulation, une ponction de mes follicules puis un recueil de sperme. Les deux seront mis ensemble plusieurs heures et on m'inséminera les embryons (entre 1 et 3). Voilà pour la théorie ! 

* Opération : si vraiment rien ne fonctionne je tenterai l'opération de mes ovaires.. C'est vraiment mon dernier recours. 

Voilà les filles j'espère que cet article vous aidera à mieux comprendre mon quotidien. Je vous retrouve très vite pour la suite ! 

Qui je suis ?

Une petite présentation s'impose, qui je suis, ce que je fais, d'où je viens,.. Voilà les réponses. 

Comme je l'ai dit précédemment, mon prénom est Anne, 22 Ans, Lyonnaise. 

Mon métier est Auxiliaire de Puériculture en crèche depuis trois ans et demi, certain penseront que ce n'est pas important de le savoir, mais vous le verrez, pour la suite il le faudra. 

La question la plus importante à laquelle il me faut répondre c'est : Ton problème, c'est quoi ?  

Parce que finalement, c'est la question qui m'est le plus couramment posé. Pas seulement sur mon blog, sur mon instagram, mais au quotidien. Quand on est mariée depuis un peu plus d'un an et qu'on a toujours annoncé de grossesse, qu'en plus votre mari à 29 ans, et que vous êtes une passionnée des enfants, des bébés, et que c'est votre métier, beaucoup se pose cette fameuse question "À quand le bébé ??" et même si souvent on ne répond pas ou alors qu'on sort le traditionnel "On verra plus tard..!" On meurt d'envie de crier "Mais foutez moi la paix ! Ça ne vous regarde pas, laissez moi tranquille !". Ce que j'ai le plus envie de faire en ce moment c'est de regardez les gens et de crier "Je suis stérile et alors ?!" Mais bon, mon mari ne serait pas vraiment d'accord, même pas d'accord du tout. Ce sont finalement nos réponses du quotidien, mais pour vous, et pour mes abonnés instagram, quelques amis proches (je vous expliquerai pourquoi plus tard) et pour nos parents, on développe un peu plus, et on explique avec le sourire et avec plaisir puisqu'aucun jugements n'est fait (ou presque). 

Revenons à nos moutons, mon problème ou plutôt mes problèmes sont les suivant :

 

* Tout d'abord j'ai ce qu'on appelle des OMPK (= Ovaires MicroPolyKystiques). Qu'est ce que c'est ?  Mes ovaires sont remplit de follicules (qui arrivés à maturation, libèrent un ovocyte (=ovulation)) mais ils sont très petits et très nombreux, du coup ils se gênent les uns et les autres et ne peuvent pas grossir, donc s'ils ne grossissent pas , il n'y a pas d'ovulations, pas ovulations, pas de bébés. Ça c'est mon problème numéro un. 

* Mes OMPK s'accompagnent de cycles hormonaux complètement inversés,je ne  secrète pas la bonne hormone au bon moment de mon cycle. Mais ça va avec les OMPK, c'est l'accompagnement logique m'a dit ma gynéco. 

* Et enfin, j'ai une glaire pas très sympathique. La glaire permet de renvoyer les mauvais spermatozoïdes d'où ils viennent et permet aux autres de passer, elle les aide à arriver à bon port. Ben la mienne n'est pas cool du tout : elle les empêchent de passer et les tuent s'il passe : en fait elle ralenti leurs courses et les affaiblit, du coup la probabilité qu'ils arrivent à bon port est faible, très faible. 

Mettez le tout ensemble, mélangez bien, et ça vous donne mon corps ! Pas très pratique pour avoir un enfant. 

Bien sur tout ça se "soigne" ou plutôt la médecine nous aide à lutter contre mère nature et heureusement !  

Welcome !

Salut, moi c'est Anne, 22 ans, et vous savez quoi ? Je suis stérile. Ça veut dire quoi ? Que je ne peux pas avoir d'enfants comme tout le monde, il ne me suffit d'arrêter la contraception, d'avoir des rapports au bon moment, et de faire le poirier. Et non, ici pour faire un bébé on doit faire autrement, ce n'est pas facile tous les jours mais on fini par s'y faire. 

Je créer ou plutôt remet en ligne ce blog pour vous raconter ma vie, ou plutôt mon histoire, mon quotidien et mon parcours du combattant pour arriver à ce but pourtant si banal pour beaucoup : celui de devenir maman ! 

Vous pouvez me retrouver sur Instagram sous le nom de @lefuturdansleprouvette ;-)