mardi 8 novembre 2016

Mardi o8 Novembre 2016 - Trop plein..

.. Un trop plein de choses à dire, d'envie de parler. De ce besoin. Ce soir j'ai ce besoin d'écrire. Mais je ne sais même pas si je vais avoir le temps, ou de quel sujet parler. D'ailleurs je devrais plutôt regarder mon bébé dormir, ou faire du tri dans mon téléphone. Essayer de dormir même, ou encore répondre à ma Perle, vous savez cette fille avec qui je suis honnête à 100%, celle qui me comprend, en tous points. Mais je risquerais de l'inonder de choses inutiles.. 

En ce moment ma tête bouillonne d'envie d'articles sur différents sujets. J'ai tellement de choses à écrire, a raconter. Non pas que ma vie soit passionnante mais ici c'est - et ça a toujours été - mon déversoir. Parce qu'ici je peux raconter tout ce que je veux, comme je le veux. Cette barrière qu'est Internet, qu'est  le virtuel aide tellement. Avant mon déversoir c'était aussi Instagram. Aujourd'hui je ne me le permets plus, tout à tellement changé là bas. 

Partis tous les sujets dont j'aimerai vous parler, je vais trancher et rester en accord avec la date du jour ; mon boulot. Mon métier. #soignesettaistoi. 
Je suis auxiliaire de puériculture -en crèche- et pour celles qui me suivent depuis longtemps vous savez que j'ai été en arrêt à plusieurs reprises lors de mon dernier poste. La raison majeure de mes arrêts a été la PMA. Faut être honnête, les traitements, les enchaînements, ont fait que physiquement c'était dur. Mais moralement ça l'était d'avantage. J'ai même fait deux burn out en cinq ans de carrière. Oui cinq ans. Deux burn out. Le premier j'étais tout simplement trop fragile pour travailler avec des vipères. Mais le deuxième c'était l'accumulation. En dehors du fait d'entendre chaque jour des parents se plaindre de leur enfant pour un "pet de travers" alors que toi, tu mets tout en œuvre pour arriver à entendre un bébé pleurer, mais le tiens cette fois, pas ceux des autres. Il y avait en jeu mes conditions de travail. NOS conditions de travail. Parce que sachez, mesdames et messieurs, les infirmiers, médecins, aide soignants, ASH,... que nous auxiliaires nous sommes à l'hôpital mais nous sommes aussi en crèche. Et qu'en crèches, nous subissons depuis des années, ce que vous subissez aussi. Alors non, il ne s'agit pas d'un concours de qui en souffre le plus. Je tiens juste à faire entendre, que nous aussi, on galère au quotidien. Et que, croyez le ou on, c'est tout aussi difficile, comparable, et invivable qu'en milieu hospitalier. 
S'occuper de 18 enfants seule, c'est aussi difficile qu'avoir dix minutes maxi pour la toilette d'un patient. Parce que seule nous avons aussi 6 bébés à faire manger dans la demi heure (biberon comprit), nous avons 12 grands à changer dans le même temps. Les repas dure une demie heure. Nos collègues absentent ne sont pas remplacées non plus. Et vous savez quoi ? Nous n'avons même pas le droit d'appeler la directrice avant 9h30. Oui oui. Alors on cherche des solutions, on appelle les filles en congés, les filles à mi temps. Pas d'intérimaire, oh non, c'est bien trop cher. Et on fait des heures supplémentaires. Bah oui. Normal. De toute façon on va pas laisser sa collègue seule avec deux groupes jusqu'à la fermeture. Ah oui, on a pas le droit. 
Sans parler du nombre de fois où, avec une gastro, je sus venue ouvrir la crèche pour ne pas laisser seule ma collègue, oh parce que j'avais été la seule à avoir la clé, et que je me faisais reprocher d'être venue par la direction parce que "quand on est malade on reste chez soi", ou bien parce qu'après 2h30 de travail à vomir, je demandais à rentrer chez moi. 
Il y a aussi une question d'effectif ; combien de fois on se retrouve à remplir la crèche pour avoir plus d'aide de la CAF alors que nous on en peut plus. Combien de fois on s'est retrouvés à trouver des solutions parce qu'on avait lus d'enfants que de lits, alors que nous sommes censées respecter la pédagogie LOCZY (qui consiste -entre autre- à fournir à l'enfant des repères, comme le dormir toujours dans le même lit). Et les bureaux qui nous augmentent un peu mis chaque années le nombre d'enfants à charge. 1 pour 9... 1 POUR 9. Vous vous rendez compte ? 9 enfants de moins de trois ans à prendre en charge seule ? Quand en plus ils sont en inter âge. C'est à dire, tous ensemble dans la même puce qu'ils aient 2 mois ou trois ans. Dans ces cas là, une collègue gère les bébés, une les moyens, une le grands. Sur le papier c'est beau hein ? Et pourtant les bébés se retrouvent à 6, les moyens à 4, les grands à 8 ou 9. Et sur la pédagogie à laquelle on se rattache, on ne devrait pas s'occuper des enfants qui ne sont pas dans son groupe. Vous imaginez ? On se retrouvait seule à gérer six bébés qui devaient prendre le biberon à la même heure ? Et comment on dépecé un bébé de trois ou quatre mois qui boit un' biberon ? Les repas simultanés étant interdits ? 
Mon quotidien était rempli de ce genre de choses, de remplissage a blocs des sections, des collègues absentes non remplacées, des solutions à trouver quotidiennement,... mais surtout de travail à la chaîne. 9 couches, 20 Minutes max. faites le calcul. Combien de temps pour chaque enfant ? Et le repas, six bébés, moins d'une heure. 
Faut dire que nos horaires étaient mal foutu.. la première pause de 12h30 à 13h pour celle qui gère les bébés (et encore quand il n'y avait pas réunion sinon c'était de midi à la demi). À 12h30 donc, les bébés doivent avoir tous dormi, tous mangés, et doivent tous être changés. Souvent ils se réveillent à la chaîne entre 11h et 12h. Et donc on enchaine aussi ; lever, couche, repas. Lever, couche, repas. Imaginez. Et ça quand on doit pas en lever deux d'un coup. 
L'autre collègue enchaîne sa pause au retour de la première : de 13h à 15h. Déjà si on part sur la base : pas de temps de relève de prévu. Pareil au retour de pause puisque l'autre fini sa journée. Donc là c'est au bon vouloir des équipes et de chacun es pour prendre sur son temps perso, parce qu'une relève c'est important. C'est ESSENTIEL. Et ça prend plus de cinq minutes. Sans compter l'éventuel coucher ou lever de dernière minute. Bref, a 13h la deuxième qui s'occupe des grands devaient avoir changes et endormis tout son groupe dans la demi heure de pause de l'autre. Imaginez encore. Et celle à mi temps qui s'occupait des moyens est partie entre 12h et 13h au mieux. Alors oui, il y a des regroupements de sections, mais pour la surveillance pas pour faire manger Intel ou Intel de l'autre groupe. Surtout pas. Hors projet. Et pour finir le soir, les fins de contrat des enfants étaient à 18h30. Sauf que c'est aussi censé être notre fin de journée à cette heure là. Donc on fait quoi ? On range pas ? On ne nettoie pas ? On met l'enfant dans le sas habillé ? On ne raconte pas sa journée au parent ? 
Et bien sûr, chaque jour, nous devions être souriantes, disponible, a l'écoute des enfants et leurs parents. Jusqu'au jour où, j'ai craqué. En plein milieu de ma section, j'ai pleuré. Pleuré devant des parents qui venaient déposer leur bébé alors que j'en avais déjà six en charge et que depuis 7h30 nous essayions de trouver une solution à ma collègue absente dont on accueillait les enfants qu'on ne connaissaient pas. Et ce jour là j'ai dis stop. Je me suis arrêtée. 
Voilà une partie de ce que je vivais au quotidien. Nous ne portons pas la blouse mais nous subissons aussi. Et c'est dur. Alors j'admire, et je remercie, mes collègues qui ont tenues bon, et qui le font encore. Qui ne s'absentent jamais. Merci à vous, merci d'avoir supporté, et remplacé les miennes. Merci d'avoir apportes aux parents ce que je ne pouvais plus leur offrir. Merci à vous. Et même si beaucoup oublient, et que personne ne nous entend, moi je vous entend, moi je pense à vous.
'Nous sommes tous des Blouses Blanches même en Crèche, ne l'oublions pas. #lesAPdanslememepanier 

Les prochains articles seront plus centres maternité, mais celui ci me tenait à cœur. Une fois de plus je ne demande pas un concours de ce que les soignants vivent en milieu hospitalier et nous en crèche. D'ailleurs je participe à cette grève, et je me place dans les deux camps. Parce qu'il' n'y a pas de camps. Ce n'est pas parce que nous travaillons dans le social que nous devons être oubliés. TOUS. TOUS ceux qui s'occupent des humains de manière générale. Pour s'occuper de l'homme, il nous faut pouvoir se sentir homme et non machine.

jeudi 6 octobre 2016

Jeudi 6 Octobre - Ça faisait longtemps..

... Longtemps que je n'avais rien écrit ici. C'est pas l'envie qui m'a manqué mais le temps -majoritairement- et le fait que l'application "Blogger" soit introuvable pendant des mois. Jusqu'a ce que j'ai un éclair intelligent qui passe pour trouver comment le récupérer. On s'en fou, je sais. Mais écrire un texte via un ordinateur avec un bébé-bras c'était pas vraiment possible. Écrire sur un téléphone pendant une sieste au sein, ça c'est possible. Enfin bref, me revoili, me revoilà, un an plus tard. 

Que s'est il dont passé pendant tout ce temps ? 
J'ai -evidemment- terminé ma grossesse. Vous vous en doutez. Tant bien que mal, je serais arrivée au bout, ou presque. 39+6 pour être exacte. Histoire de pas passer les 40, juste pour dire de. Il se trouve que bébé avait déjà son caractère ! J'étais partie pour vous dire que le résumé de fin de grossesse arriverait plus tard, puis finalement je l'ai écrit donc voilà : J'ai failli accoucher à six mois, comme ça du, d'un coup, des contractions (non douloureuses) se sont pointées un soir, toutes les deux trois Minutes pendant plus d'une heure, puis un peu moins, mais on a quand même fait un tour à la maternité, et on a bien fait. Un peu plus et j'accouchais dans mon nouveau salon, au milieu des cartons. Bon ok, j'en rajoute. Col ouvert en "entonnoir" (c'est mignon non ?), prise en charge à temps, médicaments à gogo, et repos forcé, pas bouger. Et là ta grossesse passe en MAP. Menace d'Accouchement Prématuré. Et là, alors là, t'as droit à tout ; le médecin qui te dit "surtout n'accouchez pas !", le lendemain celui qui te dit "oh de toute façon même si vous accouchez aujourd'hui c'est pas grave, la médecine est efficace", puis la sage femme a docmicile qui te dis "si vous êtes encore là la semaine prochaine CHAMPAGNE. Et l'autre la semaine suivante "vous irez jusqu'au déclenchement apres terme". Mettez vous d'accord. Et finalement le repos y a que ça de vrai, c'est efficace, t'oses plus aller faire pipi, le popo n'en parlons pas. T'as peur d'éternuer, de te moucher, de tousser. On sait jamais. Et puis un jour la sage femme t'autorise à sortir de nouveau, parce que t'as passé les 36 semaines, soit 10 semaines depuis "la menace". Et apres ça tu fais tout, mais à part des malaises parce que t'as passé deux mois au lit rien ne se passe ! -esprit de contradiction bonjour-
Dernier rdv de suivi sage femme à domicile, voilà que le cœur fait des siennes. Un bon gros ralentissement quand tu commences à souffler et à te détendre dans ta grossesse (la dernière fois c'était juste avant la map). Alors c'est reparti pour un tour : contrôle 1 bon. Contrôle 2 : très mauvais. Hospitalisation. Rebelotte. Mais en service maternité cette fois. Et ben là tu pleures, parce que t'entends les bébés des autres pleurer mais que toi le tien, il va pas forcément bien, et que t'en sais rien.. et puis t'es fatiguée, et on contrôle encore et encore, la sage femme oublié meme le monitoring et tu l'as jusqu'à trois heures du matin -sachant que le suivant est à 6h- tu pleures, encore et encore. Et puis tu rentres chez toi, et cette fois, t'auras la sage femme deux fois par semaine au lieu d'une. Mais croyez moi que le rythme cardiaque qui vascille c'est beaucoup plus stressant qu'une MAP. Parce que là tu sais pas ce qui se passe, du tout. Tu t'arrêtes de respirer dès que Bébé arrête de bouger. Et puis un jour tu te lèves avec des douleurs pas comme les autres, tu patientes, tu fais du ballon. Tu préviens ta sage femme lors du contrôle mais plus rien lors du monito. Mais elle te dit qu'à la description le départ à la mater sera pour ce soir. Mais t'y crois plus trop. Tu patientes, les contractions douloureuses reviennent. Tu supportes, tu dis rien, tu te balades trois heures sans rien dire -au bout d'un moment cheri remarque (faut dire que je m'arrête toutes les trois Minutes) - et puis tu préviens ta meilleure amie, la soirée s'enchaîne, se calme, tu fais un bon gros repas. Et vers 22h t'en peux plus, c'est insupportable. On t'emmène à la mater, ton mari arrive "ma femme va accoucher !" Et une sage femme lui répond "ça m'étonnerait elle sourit encore" (et elle avait raison). Il s'écoule encore pas mal d'heures (17 pour être exacte), horrible, atroce. Un accouchement difficile. Mais bon, bref voilà, c'est fait Elle est là. ELLE. Mon bébé, mon Eleanor est enfin avec Nous, et Elle va bien. 26 Janvier15h30. ❤️

Et depuis huit mois, tout s'enchaîne, j'ai pas un bébé comme les autres. Un jour une amie m'a dit "t'avais besoin d'un bébé qui te fais vivre quelque chose d'intense. D'une histoire pas comme les autres comme ton passé, à la hauteur de tes émotions". Et elle avait raison. C'était pas facile -surtout au début- et puis ok s'y fait, le plus dur ce sont les autres finalement. Je dis pas que je les écoute, mais les remarques fusent, les justificatifs aussi, et ça, ça dure depuis huit mois, personne nte crois, personne t'écoute, personne te comprend. Enfin si, heureusement, j'ai trouvé quelques perles rares. Et Une m'aura particulièrement sauvée. Et avec mes petites perles j'aurai réussi à me construire et à comprendre petit à petit, ce bébé si différent. Aujourd'hui j'entends surtout des "le prend pas mal mais je m'inquiétais", des personnes dont j'avais entière confiance qui en fait ne me croyait pas, et ne le font toujours pas. Décevant. Tant pis. Je sais que j'ai fais les bons choix, et que c'est toujours le cas. 
Je vous raconterai tout ça, promis. Mais là, elle se reveille, cette petite merveille qui me comble de bonheur depuis huit mois. Alors je reviendrais plus tard, bientôt. J'espère. 

Ds bisous, 
Anne 


Retrouvez moi quotidiennement -ou presque- sur Instagram -> NANOUETPETITEPOUSSE 

dimanche 27 septembre 2015

Dimanche 27 Septembre 2015

((.. Quelques Nouvelles ..)) 

Apres une longue absence ici (oui encore !) je viens vous donner quelques nouvelles ! 
Déjà pour celles que je n'aurai pas sur mon compte Instagram (envoyez moi un message privé ou un commentaire pour que je vous ajoute) sachez que je fais une pause des réseaux sociaux. Ça m'étais nécessaire, chaque jour je tombais sur une nouvelle difficile : décès d'un enfant, d'un bébé, accouchement prématuré,... Que ce soit sur mon compte Instagram ou sur Facebook. Comment vous expliquer l'overdose ? Étant déjà une future maman angoissée, d'autant plus par mes antécédents, je n'avais en aucun cas besoin de voir ce genre d'histoires chaque jours. Alors oui je sais que ça existe malheureusement, mais c'était trop difficile à gérer. J'ai besoin, et nous avons besoin de profiter de notre Petite Pousse, de la grossesse, surtout que nous ne savons pas s'il y en aura un jour, une autre. J'ai donc fait un gros break de ce côté là, et même si au début c'est difficile (on se rend compte qu'on a vite accro aux actualités constantes des autres) ça m'a plutôt bien réussi ! J'ai pu me concentrer sur mon Bébé et vivre ma grossesse plus sereinement. Je ne vous cache pas que je suis toujours angoissée pour beaucoup de choses, mais je me soigne ! 
D'ailleurs parlons en de ces angoisses. Le début de grossesse était très très difficile à gérer, et je vous en ai deja bien parlé. Puis viens le moment des 12SA, on essaye de prendre un peu plus sur soi, de se raisonner. Et puis on passe les trois mois plein, ça va encore un peu midi . Mais à chaque fois qu'on passe une étape et les angoisses qui vont avec, on en trouve une autre avec son lot d'angoisses. J'ai commencé à sentir les papillons assez tot, un peu avant 12SA, mais c'était un jour sur deux, un jour sur trois, alors à chaque fois c'est "mais j'ai rien senti aujourd'hui !" Panique à bord. Apres on voit toutes les copines/connaissances qui nous dise "je le sens bouger depuis telle date, le matin ça fait une boule dans mon ventre,..." et forcement viens la question "pourquoi pas moi ? Est ce que c'est normal ?!". Et puis viennent les bulles, même si c'est un peu chaque jour (ou presque) dès qu'on en sent pas, ou que c'est très léger (retour à l'étape papillons) c'est à nouveau la grande question "est ce que mon bébé va bien ?!". Et puis un jour, on est parti acheter la tapisserie de la chambre de Petite Pousse. Forcement tout e que tu peux acheter en lien avec la naissance fini à un moment par t'angoisser : "c'est pas un peu tot ?!" Rt ce jour là, après cette balade, je me suis allongée en rentrant et j'ai commencé à sentir des coups. J'ai d'abord pas compris du tout ce qu'il était en train de se passer. Puis j'ai compris que c'était mon ventre, que c'était fort, plus fort que les bulles que je sentais depuis une semaine. Et puis d'un coup j'ai réalisé que ça faisait quand même bouger mon ventre ! Alors là j'ai posé ma main... Et c'était l'explosion de coups, de bonheur ! Je sentais vraiment, et pour la première fois, les véritable coupes de mon bébé ! J'ai de suite appelé mon mari (en hurlant je l'avoue, il a paniqué) et il a également pu profiter de ces premiers instants rien qu'à nous. Et bien sûr l'angoisse des jours suivants change puisque maintenant c'est la panique quand bébé ne bouge pas ! Avant on avait aucun moyen de savoir si le coeur battait toujours (enfin sauf avoir un Doppler H24) maintenant c'est plus "evident" puisque Bébé bouge, mais pour ça, faut il encore qu'il soit décidé à bouger ! On est plus sereine d'un côté, mais en développant une angoisse ailleurs. D'ailleurs quand je dis "angoisse" le mot est fort, inquiétude si vous préférez ! Mais à partir de ce jour là, le Vendredi 28 Aout, je me suis sentie beaucoup mieux, et j'ai commencer à profiter de ma grossesse différemment. D'ailleurs je viens de réaliser que ça fait un mois que je sens bébé bouée, ça me paraît une éternité pourtant, pour vous dire à quel point je profite ! 
Chacun de ses petits coups est un réel bonheur, j'en profite a chaque instant, je m'émerveille encore et toujours. Quand je suis énervée, triste, inquiète ça me relaxe instantanément, comme par magie ! 

L'inquiétude suivante c'était L'Echo morpho. Si quelque chose "cloche" c'est souvent là qu'on le découvre. Et ce qui m'inquiétait le plus, c'était son petit coeur, savoir il battait correctement, et s'il n'avait pas "hérité" des antécédents familiaux. Pour faire bref : ma tante est décédée car née sans diaphragme et mon frère est lui aussi décédé quelques heures après sa naissance pour (entre autre) un retour veineux anormal total. : le sang se déversait dans la mauvaise oreillette. Du coup s'est entraîné pas mal d'autres problèmes cardio pulmonaire et il a été réanimé plusieurs fois en quelques heures de vie. Peut être qu'aujourd'hui, 27 ans plus tard, on aura la capacité de faire quelque chose, mais si on pouvait me dire que le coeur de bébé va bien de suite ce serait quand même bien mieux ! 
On s'est donc rendu à l'écho morpho, complètement angoissée pour ma part, et le Papa vous dirait "je savais que tout irait bien" comme il le fait à chaque fois (je suppose que mon homme n'est pas le seul à être aussi "serein" devant vous). Et là on a découvert notre Petite Pousse sous tous les angles, membre par membre, cm par cm, en 3 et même 4D ! Son petit visage, ses bras, ses pieds,... Le bonheur à l'état pur, j'y ai même versé une larme, trop d'émotions ! Et puis la Gynéco (que nous ne connaissions pas) à regarder son coeur en détail, pour elle aucun problème, tout va bien, tout est là, là où il faut ! Par "sécurité" nous avons quand même rdv auprès d'un spécialiste pour une echo cardiofoetale mi novembre, histoire d'être complètement rassuré à ce niveau là, même si à priori tout va pour le mieux ! 
Compte rendu de L'Echo morpho : Bébé en pleine forme ! Bébé un peu petit, petit poids, petite taille, en dessous des normes mais rien d'alarmant, du coup nous irons faire une echo de croissance début novembre pour vérifier que tout reste harmonieux, encore une fois : par sécurité. Et une echo supplémentaire ne nous dérange pas ! Et oui, fini la PMA, fini les échos tous les 15j/mois.. On prend son mal en patience ! Ça c'était lundi dernier, le 21 Septembre. 
Ensuite, le mardi (le 22 donc !) rendez vous à la maternité avec ma Sage Femme que je rencontrais pour la première fois, à la visite précédente c'était sa remplaçante et je n'ai pas eu bon feeling avec elle, je ne me suis pas sentie écouté, comprise,... Dur dur quand on sort d'une prise en charge PMA avec une femme en qui on a toute confiance. Du coup je m'y suis rendue avec de l'appréhension, mais sereine de savoir que mon bébé allait bien ! Résultat ? Une sage femme douce, gentille, adorable, a l'écoute, qui a su me rassurer et me prendre en compte vraiment. Pour moi tout va bien, juste du repos au maximum, ça tombe bien, j'ai enfin (youpi !) terminé mon contrat, du coup c'est parti pour de l'intérim, au feeling. 
Et puis arrive jeudi soir, pertes incolore, inodore,.. Et la sensation que c'est constant. Forcement c'est la panique, mais j'essaie de prendre sur moi, chéri travaille tot demain, mais c'est dur, je lui raconte mes peurs : celle de perdre les eaux bien trop tôt..! C'est devenu l'angoisse numéro une depuis que je suis rassurée par les coups de bébé. Il l'écoute et me rassure, mon col etait niquel, pas de contractions douloureuses, et régulières, tout va bien, c'est forcement rien du tout (bon je suis bien qu'en cas de fissure on a pas forcement de contractions, ect... Mais sur le coup on écoute son chéri, on s'apaise, et on dort). Le lendemain à nouveau l'angoisse, toujours le même "etat", chéri au boulot, je prends sur moi, puis j'essaye d elle rassurer autrement . J'envoie un message à une copine qui a eu une fissure elle et qui pourra peut être m'aider. Et puis elle me répond, ses réponses me rassure, mais elle comme moi, on a un "doute" alors l'envoies un message à mon chéri, quand il a fini pour lui dire qu'on ira faire un tour à la maternité, par sécurité. On part en début d'après-midi, je me voyais déjà hospitalisée, paniquée à l'idée qu'ils pourraient décider d'arrêter la grossesse. Chéri comme d'habitude "je savais que tout irait bien" j'admire, mais je sais pas si c'est vraiment vrai. Aux urgences, je suis tres tres rapidement prise en charge, faut dire qu'ils rigolent pas avec ça, et encore moins à 22SA+2. Écho : bébé bouge bien, le liquide est bien là en quantité suffisante, on me dit que le fait que bébé bouge c'est un signe qu'il y a assez de liquide. Petite Pousse a comme toujours les pieds croisés ! Du coup on récupère une photo (que je ne peux montrer ca vous révélerai son petit secret). Je finis par me demander si Bébé va pas sortir les deux pieds croisés coms entre eux ! (Bon on partira sur cette inquiétude plus tard !). Et puis prélèvement pour le labo : résultats des une demi heure, o patiente en salle d'attente mais pour la sage femme ce sont des pertes classiques, ouf. Mais bon comme elle a dit "il vaut mieux vérifier, on est jamais trop prudent!. Et effectivement ce n'était pas la poche des eaux. Ouf ! Et elle aussi, m'a prescrit du repos ! 

Voilà pour les nouvelles, pour résumer : tout va bien pour tout le monde ! Dans 10 jours nous commençons les séances d'haptonomie j'ai vraiment hate ! 

Je sais que mon blog vous intéresse moins depuis ma grossesse, car finalement il rejoint les autres, mais j'espère que vous continuerez de prendre plaisir à le lire, et qu'il vous donnera de l'espoir..! 

Des bisous, 
Anne 

mercredi 19 août 2015

19 Août 2015~

((.. les conséquences sur mon corps ..)) 

Ça fait quelques jours (semaines ?) que je pense à faire cet article. J'ai beaucoup hésité, mais bon au pire je me prendrais quelques commentaires forts sympathique en dessous de cet article, j'ai l'habitude. Mais j'ai aussi pour habitude d'être très franche avec vous, alors c'est parti : les conséquences de la PMA sur mon corps, nous y voilà. 

Je ne sais pas si tout ce que je vais vous dire en dessous est une conséquence direct, d'une stimulation FIV, de mon année et demi d'intense stimulations presque quotidienne, ou si c'est également en lien avec la grossesse. Peut être bien une accumulation de tout ça. Et ce n'est pas Parce que ça m'arrive a moi, que c'est le cas pour toutes les femmes qui passent par là, rassurez vous. N'oublions pas que pendant un an et demi j'ai pris sans relâche des traitements, au total on doit pouvoir regrouper à l'équivalent d'une piqure par jour sur une année quand même. Et oui, petit corps je ne t'ai jamais foutu la paix, et j'en suis la plus heureuse aujourd'hui ! 

* LE truc numéro un et que j'ai repéré il y a longtemps maintenant c'est la chute de cheveux. Je les perds par poignées. N'osez jamais regarder l'état de ma brosse c'est une catastrophe, et quand je lave les cheveux c'est la galère.. J'en boucherai le siphon en une seule fois !  Par contre je peux maintenant me permettre de ne me laver les cheveux qu'une seule fois par semaine, et je vous assure que ça change complètement la vie ! Bon rassure vous quand même je suis loin d'être chauve ! 

* Sécheresse : et ce à tous les niveaux ! Bon c'est pas très glam mais c'est la vérité ! J'ai toujours eu le visage assez sec, et ça ne va pas en s'arrangeant depuis les traitements, bon un gommage supplémentaire dans la semaine, une bonne crème hydratante et ça repart. C'est également le cas au niveau corporel tout entier : des pieds à la tête pour le coup ! Mes jambes c'est plutôt la mode écaille de crocodiles, mes bras coups de soleil qui guérit et mes mains.. J'ai l'impression d'être en hiver depuis le mois de mai ! Mes lèvres aussi ; je n'ai jamais utilisé autant de baume à lèvres en une année que depuis les traitements ! Sécheresse bien plus bas aussi, j'epargnerai les détails bien entendu, mais ce n'ai pas hyper pratique je vous avouerais. 

* Eczéma/Psoriasis : ça c'est la nouveauté depuis la grossesse, alors je ne saurais dire a quoi c'est du exactement. On a déjà du mal à savoir si c'est du psoriasis ou de l'eczéma. J'espère plus l'un que l'autre quand même. Du coup plaques qui démange a gogo, cortisone,.. On tient le bon bout mais c'est no très beau, ni très agréable ! 

* Libido Yoyo : je finirai par là, bon la libido 0 c'est un des premiers symptômes de la grossesse pour beaucoup de femmes, alors je ne pensais pas passer à travers. Mais tout le long de cette année et demi de traitement, mon mari et ma libido en ont vu de toutes les couleurs, des véritables montagnes russes ! En même temps, les hormones en plus, puis en moins, et pavois en trop, faut apprendre à gérer. Le premier truc qu'on apprend c'est plus a être des humeurs que sa libido ! 

Je pense avoir fait le tour, sauf si on compte que je ne sais lus eeee un emploi du temps ? En début de PMA on apprend a s'adapter jusqu'au jour où on cornes que c'est la PMA qui ère votre emploi du temps et non pas l'inverse . Et quand tout ça se fini, bah on se sent  con, Parce sinon sait plus faire un planning : c'est quoi tout e temps libre ?! Je suis contente quand mes rdv se bousculent, au moins je suis opérationnelle ! (Oui oui je suis un peu retournée du cerveau, mais ça c'est de base !). 

Vos l'aurez remarqué par vous même, rien de dramatique dans toutes es conséquences de traitements. L'adapte ma routine quotidienne et tout le monde va bien. Le principal c'est le résultat : la grossesse. Quoi de mieux ? L'accouchement sûrement, mais on y est pas encore. Laissez moi minimum 5 mois encore ! :) 

Je reviens bientôt vers vous pour vous résumez un peu tout ce qui se passe actuellement, mais beaucoup sont plus intéressés par la PMA que part la grossesse alors je cherche encore des sujets "PMA" pour vous en parler, d'ailleurs si vous avez des idées n'hésitez pas ! 

Mais quoi qu'il en soit, bébé va très bien, il mesure à priori dans les 15cm pour 210g sûrement un peu plus. Nous connaissons le sexe qui restera secret jusqu'au bout. Et je suis aujourd'hui à 15SG/17SA. 

lundi 13 juillet 2015

Lundi 13 Juillet 2o15 ~

((.. Semaine mouvementée ..)) 

Comme en ce moment je n'ai pas beaucoup de moments pour écrire, je vous fais un résumé par semaine, avec peut être un article au milieu. 

La semaine dernière a été très mouvementée, très angoissante, et j'ai aussi eu la peur de ma vie (bon ce sera sûrement pas la dernière !). 

Lundi o6/o7 : Comme j'ai toujours des douleurs assez importantes depuis jeudi dernier mais plus particulièrement depuis vendredi, et que le repos n'y a pratiquement rien changé j'ai décidé d'appeler la PMA en demandant à voir ma Gynéco. La secrétaire me dit qu'elle va lui transmettre et qu'elle me rappèlera. J'avais pas mal de choses à faire ce matin là j'ai donc gentillement patienter. Aux alentours de 11h ma Gynéco appelle. Elle me demande de lui d'écrire mes douleurs, me dit que ça ne doit pas être grave, mais que c'est pas "normal normal" non plus. Elle me demande si je préfère la voir aujourd'hui. Je n'ai pas besoin de vous donner ma réponse ! Nous avons donc est deux heures plus tard, pour voir notre bébé ! Nous passons vers 13h30, elle ne nous fait pas patienter, on papotera plus tard des détails. Tension OK, Col Niquel. Et écho, la première écho sur la ventre ! Nous avons donc vu pour la première fois notre bébé de profil ! Il bougeait dans tous les sens. J'étais tellement absorbée par la magie de mon bébé qui bouge que je n'ai rien "écouté"/retenue de ce qu'elle a dit ! Y compris sa taille ! Heureusement que mon mari lui a écouté : 3,6cm ! Et tout à coup mon mari s'est exclamé "mais il bouge !" Ah voilà, tout s'explique, il avait pas encore percuté ! La Gynéco nous fait écouter son petit cœur, qui bat tout aussi rapidement que la dernière fois, puis nous imprime la photo. Notre bébé, de profil, on distingue maintenant bien plus qu'un tout petit bout de bras ou de pieds, mais une tête, un nez, une bouche, deux bras, deux mains, deux jambes et deux pieds. C'est tout simplement magique. Vraiment. Des étoiles dans les yeux, la tête dans les nuages, c'était ça mon état ! 
Pour elle mes douleurs sont uniquement ligamentaires, comme je suis en arrêt pour la semaine, j'ai juste a me reposer. Elle m'a prescrit du magnésium, du spasfon en systématique. Je dois aussi arrêter la progestérone. Et on se revoit 10 jours plus tard pour l'écho prévue des 12SA. J'étais Heureuse et plus du tout inquiète en sortant ! 

Mercredi o8/o7 : 11SA ! Ce matin là, je me suis levée avec des drôles de sensations inconnus, un ventre bien plus petit, comme bloqué à chaque respiration. J'étais bizarre, je me sentais bizarre, vraiment, sans comprendre. Je passe la matinée sur mes cadeaux d'annonce de grossesse, et une partie l'après midi assise tranquillement a papoter avec ma meilleure amie. Aucunes douleurs, mais toujours cette sensation bizarre au niveau ventre. Plus tard dans la soirée, je vais faire mon 16384846 pipi de la journée, quand je perds un "bloc" gélatineux, transparent. J'essaye de ne pas m'angoisser, une petite perte, rien de plus hein. Mais rien y fait. Post "Help" aux copines d'instagram, ça me rassure mais sans plus. J'ai aussi ma mère au téléphone qui me dit "peut être un bouchon muqueux". OK, panique. Bien sur il est plus de 18h et le  centre pma est fermé. Je finis par appeler les urgences maternité pour me rassurer un bon coup. Le gars au téléphone me demande de patienter et discute avec ses collègues : pour eux rien d'anormal. Ça arrive, tant qu'il n'y a ni odeur, ni couleur, pas d'inquiétude. Si ça change je vais aux urgences. Il me demande de surveiller ce soir et demain, de me reposer au maximum. Je passe la soirée allongée, deux spasfons, gélules de progestérone (trop d'angoisse c'est mon réflexe) et au lit. 
Cette nuit là j'ai extrêmement bien dormi, ça change, après toutes les périodes de dures chaleur ! 

Jeudi o9/o7. Je me réveille tranquillement après ma super nuit, je traine au lit avec mon téléphone un moment. Je me lève voir mes chats et m'installer au salon en attendant le réveil de chéri comme je fais tous les matins. Grosse envie de pipi (forcément je n'y suis pas allée de la nuit !), et là catastrophe... J'avais eu des pertes abondantes, colorées,... Ni une ni deux, je cours dans la chambre et réveille mon mari "il faut qu'on aille aux urgences !". On se prépare (2minutes top chrono), et c'est parti. Heureusement les urgences maternité ne sont pas loin : 10 minutes Max en voiture même si ce matin là ça m'a paru une éternité !). J'arrive donc paniqué, à chercher les urgences maternité, un ascenseur et un étage plus haut on y est. Heureusement personne ! J'explique ma situation, il est (o8h45), j'ai failli me faire envoyer balader comme ma ponction FIV n'avait pas eu lieu dans cet hôpital, heureusement que j'avais bien fait ma pré inscription ! Prise de tension, de température et de sang. On nous fait patienter en salle d'attente. Pour moi c'est la panique, je pleure.. Un couple en salle d'attente, un second après nous. Comme je ne passerai pas de suite, j'appelle ma Gynéco. Sauf qu'on capte très mal a l'intérieur et a l'extérieur de l'hôpital. Sa secrétaire me dit de prendre du spasfon et que les pertes peuvent arriver. Et comme on ne s'entend pas, je lui dit que je rappèlerai. Je retourne vers mon mari, vais demander un verre d'eau à la sage femme des urgences qui me l'apporte très gentillement, heureusement cette dame là était adorable. Je prends mes spasfon, et recommence à pleurer. Allez savoir pourquoi, la seule chose que j'vais envie de faire c'était de marcher, repasser cet hôpital que je connais "bien" finalement en long en large et en travers. Pause pipi, j'ai très peur. Toujours des pertes mais moins importante. Je retourne m'assoir a coté d'un chéri "ni panic". Les couples arrivés avant et après nous sont pass'es. On reste là à attendre encore un peu. A o9h3o, une (adorable) gynécologue vient nous chercher. Elle me pose un tas de questions : poids/taille/âge/medecin/ traitements/date de ponction/pertes/...  Et nous passons aux examens : Vérification du col/frottis/toucher vaginal/prélèvement. La totale, chéri a eu "mal pour moi" qu'il m'a dit en sortant lol. Et puis écho, à nouveau en endovaginale, elle préfère. Lorsqu'elle passe la sonde, mon chéri me tient la main comme toujours. Et là bébé fait un salto (aucune idée de l'orthographe). Il bouge tellement que la Gynéco ne peut nous faire écouter son cœur mais on le voit battre, bébé est en pleine forme c'est le principal. Je lâche quelques larmes. 
Retour au bureau, elle ne sais pas ce que peuvent être mes pertes, peut être une petite infection, ma si comme j'ai aucun autres symptomes c'est difficile à dire. Ils m'appelleront s'il y a quoi que ce soit. Comme je n'ai pas eu de pertes de sang, je n'ai pas de rophylac (je suis de rhésus négatif). Je demande timidement a la Gynéco si je peux avoir une des deux photos qu'elle a tiré. Elle me la donne gentillement même si on ne voit pas grand chose, bébé bougeait trop, et son appareil était pas très performant ! En sortant j'ai pleuré, pleuré et encore pleuré. Il faut tout lâcher. Si les pertes recommencent on doit revenir. 
De retour à la maison, je préviens mes parents, et ma meilleure amie que tout va bien. J'appelle le centre de pma pour prévenir aussi que bébé va bien. Repos, repos, repos. Et j'ai repris en continue la progestérone depuis ce matin là. 

Depuis jeudi, c'est repos non stop, je fais le minimum, je surveille chaque perte, j'ai très peur de retourner aux toilettes. Je continue de boire beaucoup (le mercredi je n'avais pas bu pratiquement). Et je patiente jusqu'à ma prochaine écho, fin de semaine. Et tous les jours je parle a mon bébé, pour qu'il aille bien et s'accroche. Mon bébé miracle, mon tresor si précieux. J'ai vraiment cru que tout s'arrêtait jeudi. C'était une sensation horrible. Mon ventre s'est bien caché depuis, je sais qu'il reviendra, mais ça me fait bizarre, le principal c'est que bébé soit en forme ! J'ai eu quelques pertes hier, transparentes et légère, je surveille encore et toujours. Voilà pour les nouvelles, une maman toujours inquiètes et angoissée pour son bébé. 

Différence entre 8SG et 9SG+4 ! 

dimanche 5 juillet 2015

Dimanche o5 Juillet 2015 -

(( Absence, Décès, Grossesse, Travail... ))

Tout est dans le "titre", tout simplement.
Ca fait donc un grand moment que je ne suis pas venue ici, j'en avais envie mais tout simplement pas le courage d'écrire un article pour expliquer tout ça.
Vous avez surement déjà entendu la phrase "un décès pour une naissance", elle est assez courante, et on l'entend assez frequemment dans la bouche des personnes cotoyant la future maman. Je vous avouerai que moi même j'y avais déjà pensé il y a un peu plus d'un an lors de ma premiere grossesse, j'en avais instictivement parlé à mon père qui m'avait répondu "On dirais ta grand mamie, elle disait la même chose et pourtant ça n'est pas arrivé". Alors j'ai cru mon papa, il est vrai qu'en plus ma cousine a accouché deux fois sans que l'on perde un membre de notre famille (mais je vous avouerai que je ne suis pas allée regarder du leur en fait...). Et finalement, c'est moi qui ai perdu mon bébé.
Cette année, je n'y ai pas du tout pensé, j'ai tout simplement vécu le début de ma grossesse, suffisant angoissée de perdre un second bébé, je n'ai pas songé une seule seconde à cette phrase.
Le vendredi 19 Juin, nous avons rangé une grande partie de l'appartement, les placards ect, qui m'ont demandés pas mal "d'efforts" parce que oui être assise et trier quand on a passé les dernières semaines  alitée c'est quelque chose. J'avais donc pas mal de douleurs au ventre, le ventre qui tire. Nous nous sommes donc reposés dans le lit en regardant un épisode d'une série. Vers 20H45, un peu avant, l'interphone sonne chez nous. Ma première pensée a été de dire à mon mari "qu'est ce que t'as commandé ?!" (il existe un système de livraison express chez amazon qui livre entre 20h et 22h et il m'a déjà fait le coup). Sauf que sa réponse a été "j'ai rien commandé". Il répond, c'est mon père. Alors là deuxieme pensée : il est passé voir ma mamie à l'hôpital à côté, il doit passer chercher quelque chose", mais je ne trouvais pas quoi. Et puis je le vois arriver, ma mère sur ses talons, et quelqu'un derrière, mais je comprendrais dix secondes plus tard qu'il s'agit de mon cousin (du côté de mon père). Je crois qu'il a fallu plusieurs secondes à mon cerveau pour comprendre tout ça, pour comprendre qu'ils etaient là, et là j'ai pensé à ma mamie à l'hôpital (mais qui du coup n'aurait eu aucun lien avec mon cousin, même si je n'vaais encore vraiement capté que c'était lui). Quand j'ai pu articuler "C'est Mamie ?", j'ai vu mon père les yeux rouges qui m'a répondu "Non c'est Papy". Je revis cet échange comme un cauchemar, ça me paraissait juste impossible. Complètement impossible. In compréhensible. Je vous passerai la suite, mais voilà, le 19 Juin j'ai perdu mon Papy. D'un coup comme ça, sans qu'on s'y attende, sans qu'on puisse comprendre. Un choc. Mais il m'a fallu rester forte au maximum pour ma petite pousse d'amour. J'ai pu aller voir ma mamie directement, accompagnée de mes parents et mon cousin, j'y ai retrouvé mon second cousin, mon oncle et ma tante. Nous avons passé "un bon moment" malgré les circonstances. Ma Mamie avait préparé tout un tas de trucs à manger comme à la base mon oncle et ma tante devait manger chez eux. Je me souviendrai toujours de cette soirée, tous ensemble, passée à parler de Papy. Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit là. Le lendemain nous sommes retournés chez Mamie pour manger le repas de la veille, a nouveau tous ensemble, en rajoutant ma soeur. Là aussi nous avons passé "un bon moment", ça a fait du bien à ma mamie de nous voir tous ensemble réunit, à discuter, et je pense que ça aurait également fait plaisir à mon Papy.
Ma Mamie a donc apprit ma grossesse, qu'elle soupçonnait déjà depuis la fête des mères, elle avait prevenue mon Papy, et heureusement, car je n'avais pas eu le temps de lui dire (j'attendais l'écho du lundi). Toute ma famille présente a également apprit ma grossesse.
Suite à tout ça, j'ai eu beaucoup de tiraillements dans le ventre, ça faisait des semaines que je n'étais pas autant restée assise, que je n'avais pas autant bougé. Le tout bien sur accumulé à la peine. J'ai donc eu très peur pour mon bébé, heureusement une écho était prévue le lundi matin.

Dimanche 21 Juin. Fête des pères. Un peu spéciale cette année, nous sommes allés voir mes parents. Mais l'ambiance était différente, on pensait tous à Papy, qui lui aurait du fêter cette journée.
J'ai profité de ce jour pour me changer les idées. Le matin, nous avons fait quelques brocantes avec mon mari, l'après midi avant d'aller chez mes parents j'ai commencé à preparer les cartes annonçant l'arrivée de bébé. Le samedi j'ai reçu le petit cadeau allant avec. (Je ne peux pas vous mettre de photo pour l'instant car des copines vont bientôt le recevoir et je ne veux pas gâcher la surprise). J'avais besoin de m'occuper l'esprit. C'est aussi ce jour là que je me suis rendue compte à quel point ma petite pousse chérie était ma force, si elle n'avait pas été là je me serais éffondrée complètement. Mon papy était un pillier dans la vie.

Lundi 22 Juin, 09H30. Echo. Quand la gynéco a vu ma tête, elle a comprit que ça n'allait pas, et comme elle me connait depuis longtemps je lui ai expliqué que je venais de perdre mon papy. 22 ans, c'est jeune pour perdre son Papy. Je sais que ma gynéco a perdu le sien fin mars, et on a pas du tout le même âge, c'est ça qui m'a fait réalisé que c'était vraiment tôt. Elle ne me fait pas attendre et nous passons donc voir bébé. Et là quelle surprise ! Bébé a énormément grandit et grossit ! Il est passé de 7mm environ à presque 2cm !! Et tout se dessine : sa tete, ses petits bouts de bras et de jambe. On fait maintenant bien la différence ! Son coeur était également beaucoup plus visible, et battais deux fois plus vite que la fois précédente ! Un grand moment de bonheur, qui nous a fait oublier la peine pendant un petit moment. Mon bébé allait bien. Finalement, elle me fait continuer la progestérone, ce qui me rassure beaucoup avec l'enterrement qui se prépare et le retour au boulot.
L'après midi je suis passée voir ma mamie à l'hopital pour lui annoncer ma grossesse, elle était heureuse :)

Mardi 23 Juin, visiste à ma mamie. Je lui ai apporté son petit cadeau, elle était ravie. Nous avons beaucoup beaucoup parlé. Ma visite qui aurait du durer deux heures envrion a en fait durée une journée ! 10h45-16h05. Nous avons parlé non stop, Mamie m'a raconté beaucoup de choses, c'était génial.

Jeudi 25 Juin, l'enterrement. Difficile, mais une fois de plus j'ai tenu bon grâce à ma petite pousse. L'enterrement était beau, simple, ça aurait plu à Papy. J'y ai vu ma soeur ainée avec qui nous sommes fachés depuis des mois, des années même, et que je n'aperçois qu'aux occasions. Bizarrement, à la vue de ma grossesse, elle voulait faire "ami ami" mais pas moi. Je n'expliquerai pas les raisons ici, mais sachez que c'est fondé et pas une gaminerie bâteau. Le réflexe que j'ai eu toute la journée, c'est mon mari qui me l'a fait remarqué. J'ai tenu mon ventre toute la journée non stop en présence de ma soeur, chose que je ne fait pas habituellement. Je le caresse ou pose ma main, mais là j'y étais accrochée. Je protégeais mon bébé. De là mon ventre a encore beaucoup tiré, et j'ai passé les jours suivant au lit, couchée au maximum.

Le week end et début de semaine qui a suivi ont été difficile, j'avais a nouveau très peur pour bébé au vue de tous les derniers évènements. Je voulais appelé pour une écho mais j'ai tenu bon. Je suis quand même passé à la pma demander une ordonnance pour le CMV (cytomégalovirus. Virus très dangereux pour le bébé, très présent en crèche). Je ne suis pas immunisée.

Mercredi 1er Juillet, retour au boulot. La boule au ventre, je suis arrivée les larmes aux yeux tellement je ne voulais pas y retourner. La journée en elle même c'est plutot bien passée, mais gros pics de douleurs vers 16h30. Dur de travailler avec la canicule en supplément, et la charge de travail.
Nous fêtons également aujourd'hui les deux mois de grossesse ! 8SG, un mois supplémentaire, et deux petites semaines nous séparent des fameuses 12SA ! Nous avons fait quelques photos mais ma tête laisse fortement a désiré entre la chaleur et le boulot ! 

Jeudi o2 Juillet, deuxieme journée en 9h30-18h30. Deux heures de pause, mais sans pouvoir rentrer à la maison. Il fait chaud, j'ai beaucoup de tiraillements. Heureusement visite à la médecine du travail a 16h20. Une medecin très à l'écoute. Elle n'a pas pu me mettre inapte, mon médecin refusant de m'arreter une troisième fois. Mais nous avons beaucoup beaucoup discuté. Elle m'a mit "apte sous réserve" : pas de portage, je ne m'occupe pas des bébés, et je suis à ménager. Je vous laisse imaginer la tête de mes collègues.

Vendredi o3 Juillet. Troisième jour. Je n'ai rien dormi de la nuit, merci la pleine lune et la canicule. J'ai donc beaucoup réfléchit, et décidé d'aller voir mon doc en demandant un arrêt d'une semaine. J'ai appelé de suite à 9h et j'ai pu avoir rdv pour le soir même après le boulot, à 19h. La journée a été beaucoup plus difficle que les précédentes, le ventre m'a énormement tiré dès le matin. Ca a été très difficile, malgré que j'ai fait le maximum pour me reposer. Je me suis occupée des moyens ce qui ets beaucoup plus "facile" côté physique. Et j'ai bien sûr eu droit à une agréable réflexion "moi aussi faudrait me ménager, je suis fatiguée aussi hein". MERCI. Heureusement deux de mes collègues m'aident beaucoup. J'ai difficilement fini la journée, même si le fait de boire beaucoup a atténué les douleurs. (Quand je dis beaucoup c'est 3L d'eau !)
Le soir, je file rapidement chez le doc. Il a eu 50 minutes de retard, j'ai cru lui faire un malaise dans la salle d'attente, tellement j'avais faim, chaud, et fatiguée. Je lui explique la situation, il a très bien compris cette fois. Il m'a dit que je ne tiendrais pas longtemps au boulot de toute façon.
Je suis donc en arrêt pendant une bonne semaine. Si j'ai demandé une semaine, c'est pour pouvoir enchainer, ce week end, la semaine prochaine complète, ainsi que le pont du 14 Juillet. Je n'y retourne donc pas avant le 15 et c'est toujours ça en moins au boulot, mais surtout ça en plus à me reposer pour mon bébé. L'écho arrivera la même semaine, et je reprendrais le jour des 12SA. J'aurai donc travailler 3jours avant les 12 semaines, c'est pas mal.

Samedi o4 Juillet. Le ventre m'a encore beaucoup tiré, surtout en fin de journée. Sûrement du au fait que je n'avais pas bu beaucoup, et que j'avais passé une partie de l'après midi assise dans la piscine (micro piscine). J'ai appris que mon mari ne voulait pas annoncer le sexe. Grosse surprise pour moi qui pensait garder uniquement le prénom secret ! Mais c'est un beau défi et ça peut être drôle même si ça va être très très difficile ! Mais jouons le jeu ! La journée a été difficile avec la châleur : nausées, bouffées de châleur,.. mais on tient le coup ! Moi qui aime le chaud, je ne m'attendais a aussi peu supporter enceinte.

Dimanche o5 Juillet. Deuxième nuit que je dors 7h d'une traite, ça me fait peur. Ca ne m'était pas arrivé depuis le début de ma grossesse. Donc forcément, accouplé aux douleurs, ça m'angoisse (quelle surprise n'est ce pas ?). J'ai très envie de demander une écho la semaine prochaine si les douleurs continue. Tellement peur d'apprendre une mauvaise nouvelle en pause au boulot. Ma prochaine écho est pendant une pause au boulot. Je ne sais pas quoi faire. L'impression que mon premier trimestre dure 6 mois.. J'ai vraiment besoin d'être rassurée, et mon écho est encore dans presque deux semaines.. Je n'ai plus de symptômes de grossesse, j'ai l'impression qu'ils ont tous disparus, ça ne m'aide pas.

Voilà pour toutes les nouvelles , je vous laisse avec quelques photos avant de finir cet article.

Bébé lors de la dernière écho : à gauche c'est sa tête <3 

Photo des 8SG avec mon gros bidou d'amour ! Malgré ma robe volante, la grossesse ne passe pas inaperçue au boulot. 

Quand je vous parlais de ma micro piscine.. Mais qui est très utile ! 

Et la photo du jour des 11SA "non officielle" (comme je suis en décalage, je continue de compter comme ça jusqu'au 12SA ça va plus vite ;-)). Mon dos commence a bien se cambrer aussi (je suis droite sur la photo lol) 



vendredi 12 juin 2015

Vendredi 12 Juin 2015 ~

((.. Deuxième écho ..)) 

Me revoilà bien en retard pour vous raconter la deuxième écho de mini pousse mais avant ça je fais une parenthèse Instagram. 
J'ai du faire un énorme tri, pour celles qui me suivaient et que j'aurai supprimé (les erreurs arrivent) n'hésitez pas à m'envoyer un message privé (page d'accueil, en haut à droite cliquer sur la boîte puis sur "+" et comme destinataire tapez "ma_petitepousse") et pour celles que je n'ai pas acceptée pareil, envoyez moi un message pour vous presentez d'abord ;-). Et oui, j'en ai profité pour changer de nom : lefuturdansleprouvette laisse sa place à ma_petitepousse ! :) 

Voilà, ça c'est dit, passons donc à l'écho.  Comme d'habitude peu ou personne n'était au courant que c'était mardi, à la base l'écho était prévue pour 14h45. Appel à 10h54 : c'est la PMA. Un instant je me suis demandée si nous n'avions pas loupé le rdv ! Mais non, la secrétaire me demande si je peux venir a 12h30 au lieu de 14h45. Pas de soucis. Réveillée depuis 9h50 je suis contente, moins de temps pour stresser c'est parfait. J'appelle mon mari parti en courses pour lui dire de entrer au plus tard a 12h, et je file me préparer. Bizarrement j'étais prête en dix minutes.. Alors je traine pour tout et n'importe quoi comme je peux.. Maquillage waterproof bien sur, il faut savoir être prévoyant. Les minutes passent assez rapidement finalement sauf à partir de 11h54, un quart d'heure long mais long.. Et finalement 12h10 arrive, on peut y aller. Nous arrivons à la PMA a 12h32, un peu en retard mais il y a toujours du retard à la PMA alors on ne s'inquiète pas. On patiente quelques minutes, et voilà que ma Gynéco vient nous chercher. Traditionnelle question "Comment allez vous ?", traditionnelle réponse "angoissée sinon tout va bie. !", allez hop on passe directement à l'écho histoire de pouvoir tous respirer un coup !  Je pars donc m'installer, rejoins par mon mari et ma Gynéco. Elle passe donc la sonde, et s'arrête sur l'embryon, sur notre petite pousse. Et alors là j'ai eu très très peur. Ne vous moquez pas, mais dans ma tête, dès que la sonde passait sur la poche on entendait le cœur, je ne pensais pas qu'il fallait appuyer sur un bouton de la machine pour l'entendre! :X  
Donc on a eu peur avec mon mari, mais la Gynéco hyper zen commence a nous raconter "il a bien grossit, il est collé à la paroi, vous voyez le petit. Point qui clignote là ? C'est son cœur" et c'est tout petit, pas si évident que ça a voir en fait ! Mais du coup nous sommes rassurés ! Elle le mesure, ce qui est difficile car il est vraiment collé, entre 5.5 et 7.2 mm ! Une semaine au paravant il faisait 0.1mm ! Et puis elle nous fait entendre le cœur... Que d'émotions.. C'est irréel. Je n'arrive pas à réaliser, ça me paraissait impossible.. Et puis elle arrête le son, nous discutons, elle vérifie la taille d elles ovaires toujours assez gros, et mon mari d'un seul coup qui s'exclame "on peut remettre pour que je filme ?!" Et du coup nous avons capturé son petit cœur qui bat, mais c'est une vidéo qui reste personnelle et que je ne partagerai pas. Nous en sommes les seuls détenteurs (?) et ça le restera, on le fait écouter à nos proches mais il n'y a que nous qui la possédons. L'écho se termine avec deux photo. 
Retour au bureau, je suis toujours sur un nuage, je ne réalise pas, mon rêve devient enfin réalité, après toutes ces batailles, après un an et demi de traitements en continus, après avoir tout enchaîné, tout encaissé sans pause. Nous y sommes. 
Elle me donne le numéro de la maternité dans laquelle j'ai choisis d'accoucher, il faut que j'appelle début de semaine prochaine, c'est tôt.. Si jamais ils ne veulent pas me prendre j'ai mon second choix aussi. Pour celles qui se demandent, ce sera l'HFME. Heureusement que j'appelle tôt, le prochain numéro de babyboom se déroule là bas, je vous laisse imaginer le nombre de personnes que ça va attirer, déjà qu'avant c'était plein..! Tout devient beaucoup plus concret. 
J'ai également tout un tas de prises de sang à faire, il faut remettre mon dossier à jour : c'est reparti pour un bilan sanguin complet + toxo + glycosurie, on refait aussi ma carte de groupe sanguin, la mienne datant de 1992 elle n'est plus valable ! (Bizarrement.. Haha). J'y suis allée hier matin, 9 tubes en moins ! Nous fixons également deux échos. Je m'attendais a en avoir je dans un mois, puis celle des 12 semaines début août, mais non ! Nous la revoyons dans 15 jours ! Prochaine écho une semaine avant la reprise de boulot, et celle des 12 SA mi juillet (et oui c'est bien plus tôt que ce que je pensais !). C'est là que j'ai réalisé qu'en fait ça passe très vite ! Et j'ai vraiment hâte. D'ici deux semaines je vais devoir arrêter la progestérone, même si ces gélules sont très dérangeantes pour ma vie intime (et l'odeur aussi !) je ne suis pas rassuré à l'idée de les arrêter surtout pile a la reprise du boulot..! Mais bon on verra, je lui en parlerait la prochaine fois. 

Sinon les nausées sont apparues ça y est ! Et ca me rend heureuse et ça me rassure.. J'en ai tout le long de la journée mais ne vaut pas jusqu'à vomir donc ça se gère ! Par contre j'ai beaucoup de mal à manger. 

J'ai reçu hier mon bola de grossesse, il me correspond totalement et j'en suis heureuse ! Il a un son très doux que j'adore. 

Je vous laisse donc avec quelques photos, je devrais recevoir tout ce qu'il me faut pour les annonces aux grands parents dans la semaine prochaine, je vous montrerai tout ça :) 

Écho du o9/o6/2o15 - 4SG + 6


Petite évolution entre les 3SG et les 5SG soit 7SA + 3 pour moi - Mercredi 10 juin.

Et mon bola, sur la photo je le portais au niveau du nombril mais finalement descendu plus bas comme bébé est très bas pour le moment. Je sais que c'est tôt car il ne l'entend pas mais nous nous y habituons tous les deux comme ça :)